La mâche (Valerianella locusta), aussi appelée « doucette » ou « salade de blé », est une salade d’hiver facile à cultiver et appréciée pour sa douceur et sa texture tendre.
La mâche préfère un climat frais et résiste bien au froid, ce qui en fait une culture idéale pour l’automne et l’hiver. Elle a besoin d’un sol léger, bien drainé, riche en humus et légèrement humide. Un sol compact est acceptable si bien ameubli avant le semis.
Période de semis : De juillet à octobre selon la région, en semis précoce : Pour une récolte en automne et tardif pour une récolte hivernale ou printanière.
Méthode de semis : Tracez des sillons peu profonds (1 cm) espacés de 20-25 cm. Semez clair et recouvrez légèrement de terre fine. Tassez légèrement avec le dos du râteau.
Entretien : Maintenez le sol humide, surtout après le semis, pour favoriser la germination et désherbez régulièrement pour éviter la concurrence des mauvaises herbes.
Récolte : La mâche est prête environ 10 à 12 semaines après le semis, lorsque les rosettes sont bien formées. Coupez les rosettes à la base avec un couteau ou tirez délicatement pour ne pas endommager les racines.
Variétés recommandées :
Avec un entretien minimal et sa capacité à pousser dans des conditions fraîches, la mâche est une culture parfaite pour prolonger la production de votre potager en automne et hiver.
La préparation du sol est cruciale pour une culture de tomates réussie, car elle fournit les nutriments et les conditions nécessaires à un bon développement des plants.
Voici les étapes pour préparer un sol optimal avant de planter les tomates :
Une bonne préparation du sol garantit aux tomates un démarrage optimal, et les rendra plus résistantes aux maladies et stress environnementaux.
Si vous souhaitez prolonger la récolte, supprimez les nouvelles fleurs à la fin de l’été. Cela aide la plante à concentrer son énergie sur les fruits existants plutôt que sur de nouvelles tomates qui n’auront pas le temps de mûrir avant la fin de la saison. Tout au long de la croissance de la plante, taillez les gourmands (petites pousses qui se développent entre les tiges principales) peut aussi aider à optimiser la production en permettant à la plante de mieux ventiler et de concentrer ses ressources.
Rotation des cultures : Ne plantez pas de tomates ou d’autres solanacées au même endroit chaque année. La rotation des cultures permet de réduire l’accumulation de pathogènes dans le sol.
Espacement et taille des plants : Laissez suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air et taille les feuilles inférieures pour limiter le risque de maladies.
Arrosage au pied : Arrosez directement au pied des plantes pour éviter de mouiller les feuilles, ce qui favorise le développement des champignons.
Paillage : Utilisez un paillage organique pour éviter les éclaboussures du sol sur les feuilles et réguler l’humidité.
Quelques ravageurs courants et comment les contrôler :
Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes et peuvent affaiblir les plants de tomates. Ils attirent également des maladies en raison du miellat qu’ils produisent. Prévention : Attire les prédateurs naturels des pucerons, comme les coccinelles, en plantant des fleurs à proximité (capucines, soucis). Traitement : Une pulvérisation d’eau savonneuse (savon noir dilué dans de l’eau) est efficace pour éliminer les pucerons sans endommager les plantes.
Les aleurodes ou mouches blanches sucent la sève des plantes et peuvent aussi transmettre des virus. Prévention : Les filets anti-insectes peuvent être utilisés pour protéger les plants. Planter des fleurs répulsives (comme la menthe ou le basilic) près des tomates peut aussi décourager les aleurodes. Traitement : Le savon noir et les pièges collants jaunes sont efficaces. Les coccinelles et les larves de chrysopes sont des prédateurs naturels.
Les chenilles (comme la noctuelle de la tomate) peuvent dévorer les feuilles et les fruits des tomates, causant des dégâts importants. Prévention : Inspecte régulièrement les plants et enlève les chenilles à la main dès que tu en vois. Les oiseaux et les insectes prédateurs, comme les guêpes, aident à contrôler les chenilles. Traitement : La pulvérisation de Bacillus thuringiensis (Bt), une bactérie naturelle, est efficace et sans danger pour les autres insectes.
Voici quelques maladies courantes de la tomate et comment les gérer :
– Le mildiou est une maladie fongique très commune qui apparaît souvent par temps humide et frais, formant des taches brunâtres sur les feuilles et les fruits. Prévention : Utilisez un espacement suffisant entre les plants pour favoriser la circulation de l’air et limite les arrosages par le dessus. Évitez d’arroser les feuilles, arrose plutôt au pied. Traitement : La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) peut être appliquée de façon préventive, mais avec modération, car elle peut s’accumuler dans le sol. Il existe aussi des fongicides naturels, comme les décoctions de prêle.
– L’oïdium ou blanc des feuilles, est un champignon qui laisse des taches poudreuses blanches sur les feuilles et freine la photosynthèse. Prévention : Plante tes tomates dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Utilisez du paillage pour éviter les éclaboussures d’eau du sol sur les feuilles. Traitement : Une solution naturelle consiste à pulvériser un mélange d’eau et de lait (1 part de lait pour 9 parts d’eau). Sinon, le bicarbonate de soude peut aussi être utilisé en traitement léger.
– La fusariose et verticilliose sont des champignons qui attaquent le système racinaire, provoquant le flétrissement des feuilles. La fusariose et la verticilliose sont difficiles à traiter une fois installées. Prévention : Choisissez des variétés résistantes et utilisez une rotation des cultures. Ne replantez pas de tomates ou autres solanacées (comme les pommes de terre) au même endroit chaque année. Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif efficace, donc une bonne prévention est cruciale.
– La pourriture apicale (nécrose du fruit), aussi appelé “cul noir”, se manifeste par une tache noire et sèche sur le bas du fruit. Il est lié à un déséquilibre en calcium et à un stress hydrique. Prévention et traitement : Assurez un arrosage régulier pour éviter les variations d’humidité, et enrichissez le sol en calcium si besoin (par exemple, en ajoutant un peu de coquilles d’œufs broyées).
Les tomates précoces sont idéales pour les jardiniers impatients ou pour les régions avec une saison de croissance courte.
Elles permettent une récolte rapide, parfois dès 50 à 60 jours après la plantation, alors que les variétés classiques nécessitent souvent 80 à 90 jours.
Voici quelques variétés populaires de tomates précoces, connues pour leur rapidité et leur goût : Tomate Glacier, Tomate Matina, Tomate Sungold, Tomate Précoce de Quimper, Tomate Siberian…
Conseils pour maximiser la précocité des tomates :
– Commencez les semis à l’intérieur quelques semaines avant la fin des dernières gelées pour leur donner un bon départ.
– Utilisez des cloches, des voiles de forçage, ou des mini-serres pour protéger les jeunes plants en début de saison et ainsi stimuler la croissance.
– Choisissez des emplacements très ensoleillés et bien drainés, car les tomates précoces aiment les sols réchauffés et bien aérés.
Utiliser des treillis ou des supports pour cultiver les concombres en hauteur présente plusieurs avantages :
– une meilleure circulation de l’air, ce qui aide à réduire les risques de maladies fongiques comme le mildiou et l’oïdium.
– une protection contre l’humidité car les fruits restent secs et propres.
– un gain d’espace : Les concombres sont des plantes grimpantes qui prennent beaucoup de place au sol. Les cultiver verticalement permet d’économiser de l’espace, ce qui est particulièrement utile dans les petits jardins.
– un accès facilité aux fruits : Les concombres suspendus sont plus faciles à repérer et à récolter, ce qui réduit les risques de les oublier et de les laisser trop mûrir.
exemple de supports possibles : treillis en bois, en métal ou en plastique, filet suspendu, pyramides ou tipi de bambou, espaliers inclinés…
Le poireau est une plante exigeante, qui a besoin d’un sol riche en azote. Un apport de compost ou de fumier bien décomposé lors de la préparation du sol est bénéfique. Ensuite, en cours de croissance, vous pouvez appliquer un engrais riche en azote, comme du purin d’ortie, pour stimuler la croissance des fûts.
Les poireaux nécessitent un sol régulièrement humide, surtout pendant les premières semaines suivant la plantation. Par la suite, adaptez l’arrosage en fonction des précipitations. Attention à l’excès d’humidité qui peut favoriser les maladies.
Pour obtenir des fûts bien blancs et tendres, il est conseillé de « butter » les poireaux en ajoutant progressivement de la terre autour des tiges au fur et à mesure qu’ils poussent.
En été, un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol et à limiter la croissance des mauvaises herbes.
Les poireaux d’été peuvent être récoltés environ 4-5 mois après le semis, tandis que les poireaux d’hiver sont récoltés environ 6-7 mois après le semis. Les poireaux peuvent rester en terre jusqu’à leur utilisation, surtout en hiver où ils tolèrent le froid.
Pour une conservation à court terme, les poireaux peuvent être stockés au réfrigérateur, enveloppés dans un torchon humide. Pour un stockage plus long, il est possible de les conserver dans un endroit frais, en les enterrant légèrement dans du sable humide. Ils se congèlent également bien après blanchiment.
– En début de culture, apportez un engrais équilibré pour favoriser la croissance des feuilles, puis dès la floraison, privilégiez un engrais riche en phosphore (P) et en potassium (K) aide à stimuler la floraison et la fructification.
– Favorisez la présence de pollinisateurs (abeilles, bourdons) dans le jardin en plantant des fleurs attractives autour des melons, comme des tournesols, de la capucine, de la lavande, ou du trèfle.
– La taille aide à concentrer l’énergie de la plante sur la production de fruits. Lorsque le plant a atteint 4 à 5 feuilles après la première paire de vraies feuilles, pincez (couper) l’extrémité de la tige principale pour encourager la formation de tiges secondaires. Après le développement de ces nouvelles pousses, pincez aussi les tiges secondaires après la 2ème ou 3ème feuille pour stimuler l’apparition de tiges tertiaires, qui portent généralement les fleurs femelles.
– Des insectes comme les pucerons, les aleurodes, et les araignées rouges peuvent affaiblir le plant de melon, affectant ainsi la fructification. Surveillez régulièrement la présence de ces nuisibles et utilisez des méthodes de lutte biologique comme les insectes auxiliaires (coccinelles, chrysopes) ou des pulvérisations d’insecticides naturels si nécessaire.
Une oya (ou olla) est un pot en terre cuite non émaillée, souvent de forme conique ou ronde, qui est enterré dans le sol près des plantes. La partie supérieure de l’oya dépasse légèrement du sol pour permettre le remplissage d’eau. L’oya est perméable, ce qui signifie qu’elle permet à l’eau de s’infiltrer lentement dans le sol environnant à travers ses parois.
La récolte au bon moment est essentielle pour garantir la meilleure qualité de goût et une bonne durée de conservation.
Les pastèques n’arrêtent pas de mûrir après avoir été cueillies, donc il est crucial de les récolter lorsqu’elles sont parfaitement mûres. Voici les principaux indicateurs :
L’apport en azote est un élément crucial pour la culture des navets. Bien que l’azote (N) soit nécessaire pour une bonne croissance des feuilles, un excès peut entraîner une croissance excessive de la partie aérienne au détriment des racines, qui peuvent devenir fibreuses ou creuses. Les navets ont besoin d’un apport équilibré en azote, en phosphore (P) et en potassium (K) pour un développement harmonieux des racines.
La préparation du sol est cruciale pour assurer une bonne croissance des oignons. Ces plantes-racines nécessitent un sol bien drainé, riche en nutriments, et sans excès d’humidité.
Exposition : Les oignons aiment le plein soleil. Choisissez un endroit ensoleillé pour stimuler leur développement et éviter les maladies liées à l’humidité.
Rotation des cultures : Ne plantez pas les oignons dans une parcelle ayant récemment accueilli d’autres alliacées (ail, poireaux, échalotes) pour limiter les maladies du sol comme la pourriture blanche.
Aération du sol : Ameublissez le sol en le bêchant sur environ 20 cm de profondeur pour faciliter le développement des racines et des bulbes. Les oignons redoutent les sols lourds et argileux qui retiennent l’eau. Si votre sol est trop compact, incorporez du sable ou du gravier fin pour améliorer le drainage. Passez un croc ou une griffe pour briser les dernières mottes et aérer le sol. Cela permettra aux bulbes de mieux s’étendre.
Enrichir le sol : Ajoutez du compost bien décomposé ou du fumier ancien (incorporé au moins 6 mois avant la plantation pour éviter un excès d’azote). Amendements spécifiques : Les oignons préfèrent un sol riche en phosphore et potassium, qui soutiennent la croissance des bulbes. Vous pouvez ajouter :
– De la poudre de roche ou des cendres de bois pour le potassium
– Du phosphate naturel ou de la farine d’os pour le phosphore.
Désherbage et nivellement : Les oignons détestent la concurrence des mauvaises herbes. Nettoyez soigneusement la parcelle avant la plantation. Nivelez le sol avec un râteau pour créer une surface plane et éviter la stagnation de l’eau.
Espacement : Tracez des sillons peu profonds (2-3 cm de profondeur) espacés de 25-30 cm pour semis ou plantation.
Un sol bien préparé est aéré, drainé, et enrichi en phosphore et potassium. Cette préparation permet aux oignons de développer des bulbes sains et d’éviter les problèmes comme la pourriture ou les carences.
Il s’agit probablement de la rouille. Il s’agit d’une maladie cryptogamique (causé par un champignon) qui se développe sur les feuilles et qui affecte la photosynthèse des oignons. On peux choisir des variétés résistantes et éviter les excès d’azote.
Pour renforcer les plants on conseille de les arroser avec du purin de consoude dilué. On peux aussi pulvériser une décoction de prêle ou purin d’ortie dilué dés l’apparition des symptômes et en préventif, et supprimer les parties contaminés.
Associer des plantes aux petits pois peut améliorer leur croissance, leur protection contre les ravageurs, et optimiser l’espace au jardin.
Plantes bénéfiques à associer aux petits pois :
– Carottes : Les carottes et les petits pois ont des besoins différents en nutriments et ne se concurrencent pas. Les carottes, en occupant peu d’espace en surface, permettent d’optimiser l’espace sous les tuteurs des petits pois.
– Radis : Les radis poussent rapidement et peuvent être récoltés avant que les petits pois n’occupent trop de place.
– Épinards : Les épinards se développent bien à l’ombre légère des petits pois.
– Navets : Comme les radis, ils cohabitent bien avec les petits pois et utilisent efficacement l’espace au sol.
– Laitues : Les laitues apprécient l’ombre créée par les plants de petits pois, surtout en été.
– Cucurbitacées (courges, courgettes) : Les feuilles larges des cucurbitacées protègent le sol autour des petits pois, réduisant l’évaporation d’eau.
– Betteraves : Les betteraves et les petits pois s’entendent bien, car leurs racines n’entrent pas en compétition directe.
– Plantes aromatiques (menthe, aneth, coriandre) : Ces plantes repoussent certains ravageurs comme les pucerons ou les altises
Les plantes à éviter avec les petits pois : Certaines plantes sont de mauvaises compagnes pour les petits pois car elles entrent en compétition ou favorisent des maladies : Ail, oignon, échalote, poireau, tomates, piments et poivrons, fenouil, chou et brocoli.
Pour une irrigation efficace, évitez d’arroser le feuillage pour prévenir les maladies fongiques comme le mildiou et préférez l’arrosage au pied. Arrosez suffisamment pour humidifier les 10-15 cm supérieurs du sol, où se trouvent les racines, soit environ 20-25 mm d’eau par semaine (soit 20-25 litres par m²). Arrosez tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter une évaporation rapide et appliquez un paillage organique (paille, compost) pour conserver l’humidité et réduire les arrosages
Résumé de la fréquence d’irrigation :
Phase | Fréquence |
---|---|
Germination | Tous les 2-3 jours |
Développement végétatif | 1 à 2 fois par semaine |
Floraison et cosses | Tous les 3-4 jours |
Maturation | Tous les 7-10 jours |
En ajustant l’irrigation selon ces phases et les conditions locales, vous assurerez une bonne croissance et une récolte abondante. 🌱
Le panais (Pastinaca sativa) se sème généralement au printemps, entre mars et juin, selon le climat de votre région.
La germination du panais est lente (jusqu’à 3 semaines), donc un sol trop froid ralentira encore plus le processus. Un semis en mars-avril convient aux régions au climat tempéré, tandis qu’en climat plus froid, mieux vaut attendre mai.
Semis en place : Le panais n’aime pas être transplanté, donc on le sème directement en pleine terre.
Espacement des graines : Sème les graines en lignes espacées d’environ 30 cm, puis éclaircis après la levée pour ne garder qu’un plant tous les 10 à 15 cm.
Arrosage régulier : Maintenez le sol humide pour favoriser la germination, mais évitez l’excès d’eau qui pourrait faire pourrir les graines.
La germination du panais est réputée capricieuse car elle est longue (2 à 4 semaines) et les graines perdent rapidement leur pouvoir germinatif.
Pour améliorer la levée :
– Utiliser des graines fraîches : Les graines de panais ont une viabilité courte (1 an, rarement plus). Il est donc important d’utiliser des graines récentes pour optimiser la germination.
– Faire tremper les graines avant le semis : Pour accélérer la germination, fais tremper les graines dans de l’eau tiède pendant 12 à 24 heures avant de les semer. Cela ramollit l’enveloppe et facilite l’absorption de l’eau.
– Semer en sol bien préparé : Un sol léger, bien ameubli et profond favorise une meilleure levée.
– Pré-chauffer le sol en début de saison : tôt au printemps il est possible de réchauffer le sol en posant une bâche plastique noire quelques semaines avant pour favoriser la germination.
– Associer avec des radis : Les graines de panais mettent du temps à lever, alors qu’un radis germe en quelques jours. Semer des radis en même temps que les panais marque les rangs et empêche la croûte du sol de se former, facilitant ainsi la levée du panais.
Le panais devient plus sucré après un passage au froid, car il transforme son amidon en sucres pour se protéger du gel. Si possible, laissez-le en terre jusqu’à l’hiver pour une saveur optimale.
Le panais pousse principalement en profondeur, donc il n’a pas besoin d’un gros apport de terre comme les pommes de terre.
Un buttage excessif pourrait même favoriser l’humidité excessive et entraîner un risque de pourriture.
La poirée (ou blette) est une plante idéale pour la permaculture et les associations culturales, car elle est robuste, facile à cultiver et bénéfique pour de nombreuses autres plantes.
La poirée s’intègre bien dans un jardin en permaculture grâce à plusieurs atouts :
✅ Rusticité et adaptabilité : Elle pousse dans divers types de sols et sous différents climats.
✅ Couverture du sol : Ses grandes feuilles protègent le sol du dessèchement et limitent la prolifération des mauvaises herbes.
✅ Production continue : En récoltant feuille par feuille, elle fournit une production sur une longue période.
✅ Amélioration du sol : Ses racines permettent d’aérer le sol et d’améliorer sa structure.
L’association culturale est une technique clé en permaculture, et la poirée cohabite bien avec plusieurs espèces :
🌿 Plantes bénéfiques :
Plantes à éviter : Betteraves et Épinards❌ : De la même famille (Chénopodiacées), elles épuisent les mêmes nutriments du sol.
La poirée est donc une excellente candidate pour un potager écologique et productif !
La récolte de la poirée (ou blette) est une étape clé pour garantir une production abondante et continue sur plusieurs mois. Une bonne gestion permet de profiter de ses feuilles tout au long de la saison sans épuiser la plante.
Durée avant la première récolte : Environ 8 à 10 semaines après le semis.
Période de récolte : Dès que les feuilles atteignent 20-30 cm, on peut commencer à prélever les feuilles extérieures.
Récolte en continu : Possible de mai à novembre, voire toute l’année en climat doux.
Hivernage possible : Dans les régions aux hivers doux, la poirée continue à produire même en hiver.
Comment récolter pour prolonger la production ?
Méthode de récolte en feuilles (récolte échelonnée) : Prélever les feuilles extérieures en les coupant à la base avec un couteau ou en les pinçant à la main. Ne pas toucher le cœur de la plante pour qu’elle continue à produire de nouvelles feuilles.
Récolte en pied entier (si besoin d’un gros volume) : Couper la plante à 2-3 cm au-dessus du sol.Une nouvelle repousse est possible si le sol reste humide et si la température est clémente.
Que faire après la récolte pour maintenir la production ?
Arrosage régulier : Maintenir une humidité suffisante, surtout en été.
Apport en nutriments : Ajouter du compost ou un engrais naturel (type purin d’ortie) pour stimuler la croissance.
Éliminer les feuilles jaunies : Pour éviter la propagation de maladies et favoriser la repousse.
Avec cette méthode de récolte, une poirée bien entretenue peut produire pendant 6 à 10 mois !
Les poivrons ont besoin d’un sol frais mais non détrempé. Arrosez régulièrement, en évitant de mouiller les feuilles pour prévenir les maladies. En période de sécheresse, augmentez les arrosages.
La culture des graines est une activité fascinante, car elle permet de comprendre le cycle de vie des plantes et de devenir plus autonome en jardinage. Les graines contiennent tout ce qu’il faut pour démarrer une nouvelle vie végétale, et en les plantant, on peut voir ce processus d’évolution. Certaines personnes trouvent même que cultiver leurs propres plantes à partir de graines est plus gratifiant que d’acheter des plants déjà poussés. Il existe des graines faciles à cultiver pour les débutants, comme les graines de légumes (tomates, courgettes) ou les herbes aromatiques (basilic, persil). Planter des graines peut aussi être économique et plus respectueux de l’environnement.
Les semis demandent un peu de patience et de suivi, mais c’est une technique passionnante pour voir grandir les plantes dès le début !
Attirer la biodiversité est un aspect essentiel du jardinage au naturel, car cela permet de créer un équilibre écologique où les plantes, les insectes et les autres animaux travaillent ensemble pour maintenir un jardin en bonne santé.
Des plantes indigènes seront bien adaptées au climat et au sol local et nécessiteront donc moins d’eau et de soins. Elles fourniront aussi un habitat et une nourriture spécifiques pour la faune locale, qui est habituée à cohabiter avec elles.
Des plantes mellifères produiront beaucoup de nectar et de pollen, attirant ainsi les abeilles, les bourdons, et d’autres pollinisateurs essentiels à la reproduction des plantes. Exemples : Lavande, bourrache, phacélie, et trèfle. La bourrache est particulièrement appréciée, car elle attire les abeilles et fleurit sur une longue période.
Beaucoup d’herbes aromatiques repousseront naturellement certains insectes nuisibles, tout en attirant des pollinisateurs et des insectes auxiliaires qui aident à protéger le jardin. Exemples : Le basilic, la menthe, le romarin et la sauge non seulement parfument le jardin mais contribuent aussi à attirer la biodiversité.
Les couvre-sols et grimpantes, ainsi que les zones de jachères permettront également de créer des abris pour les insectes, petits mammifères et oiseaux.
C’est ainsi que le jardin gagnera en équilibre naturel et reste dynamique et résilient !
Les jachères et les zones de prairies sont des éléments essentiels dans un jardin au naturel. Elles apportent des habitats
Variés pour la faune et favorisent la biodiversité en fournissant des sources de nourriture, des abris, et des sites de reproduction
pour de nombreux insectes, oiseaux, et petits mammifères. Idéalement, choisissez une zone ensoleillée où vous n’avez pas besoin de plantation intensive.
Une prairie fleurie peut être installée en bordure du jardin, ou même en remplacement de la pelouse.
Semis et plantations : Les prairies fleuries sont souvent semées avec des mélanges de graines adaptées aux pollinisateurs.
Idées de plantes pour prairies fleuries et jachères :
Plantes vivaces : La marguerite, le bleuet, le trèfle blanc, le lotier corniculé, et l’origan sont des options populaires pour les prairies vivaces.
Plantes annuelles : Les coquelicots, la nigelle de Damas, la phacélie et la bourrache apportent une floraison colorée et éphémère qui attire les abeilles et papillons.
Graminées : Les graminées comme la fétuque, le chiendent, et le pâturin complètent la prairie et fournissent un habitat supplémentaire pour les insectes et les oiseaux.
Les associations de plantes autour des choux sont très bénéfiques pour les aider à repousser les nuisibles, améliorer leur croissance et favoriser un écosystème équilibré dans le jardin. En jardinage naturel, certaines plantes agissent comme des plantes compagnes et apportent des avantages spécifiques aux choux.
Les plantes répulsives contre les nuisibles :
Capucine : Elle attire les pucerons et autres insectes nuisibles, détournant ainsi leur attention des choux. Elle agit comme un “piège” naturel.
Menthe : Son odeur repousse la piéride du chou (un papillon dont les chenilles dévorent les feuilles de chou) ainsi que les altises. Attention à la contrôler, car elle peut devenir envahissante.
Thym et romarin : Ces plantes aromatiques repoussent aussi la piéride du chou et améliorent l’arôme des légumes autour.
Absinthe : L’absinthe est particulièrement utile contre les altises, qui attaquent les jeunes plants de choux.
Les plantes pour attirer les insectes auxiliaires
Aneth et coriandre : Ces herbes attirent les syrphes et les coccinelles, des insectes qui se nourrissent des pucerons.
Achillée millefeuille : Elle attire les chrysopes, dont les larves se nourrissent de nombreux parasites du jardin.
Bourrache : Elle attire les abeilles et autres pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité et l’équilibre naturel du jardin.
Les plantes améliorant le sol :
Légumineuses (comme le trèfle ou le pois) : Ces plantes fixent l’azote dans le sol, un nutriment essentiel pour la croissance des choux. Elles aident ainsi à améliorer la fertilité du sol.
Phacélie : En plus d’attirer les pollinisateurs, elle améliore la structure du sol en favorisant les microorganismes bénéfiques et en limitant le développement des mauvaises herbes.
Les plantes favorisant la croissance des choux :
Betterave et céleri : Ces plantes favorisent la croissance des choux lorsqu’elles sont plantées à proximité.
Épinard : Il aide à couvrir le sol autour des choux, limitant ainsi les mauvaises herbes et gardant l’humidité pour les choux.
En mettant en place des associations de plantes, tu crées un écosystème équilibré et durable qui te permettra d’obtenir de belles récoltes de choux, naturellement et sans produits chimiques.
Les choux sont sensibles à plusieurs nuisibles et maladies, notamment à cause de leur feuillage tendre qui attire de nombreux insectes.
Les insectes : Piéride du chou (papillon blanc dont les chenilles sont de voraces mangeuses de feuilles de choux), les altises (petits coléoptères noirs qui se nourrissent des jeunes plants), pucerons, mouche du chou, escargots et limaces.
Les maladies des choux : Hernie du chou (maladie fongique), Mildiou, Oïdium, pourriture noire, Botrytis (ou pourriture grise).
Voici quelques conseils pour prévenir les nuisibles et maladies :
Rotation des cultures : La rotation des cultures est cruciale pour éviter l’accumulation de maladies du sol comme la hernie du chou et la pourriture noire. Alterner les emplacements chaque année.
Associations de plantes : Certaines plantes repoussent naturellement les nuisibles (menthe, capucine, absinthe) ou attirent des insectes utiles (coriandre, aneth).
Protection physique : Utiliser des filets anti-insectes ou des voiles pour empêcher l’accès des nuisibles.
Bonne aération et arrosage contrôlé : Espacer les plants pour éviter la stagnation de l’humidité, et arroser au pied pour limiter les maladies fongiques.
Ces précautions et interventions aident à limiter les attaques de nuisibles et la propagation de maladies tout en maintenant un jardin plus naturel et sain pour les choux.
En intérieur ou sous abri : dès avril, pour les repiquer en pleine terre après les dernières gelées.
En pleine terre : vers mai-juin, une fois que les risques de gelées sont passés et que les températures sont douces.
Les courgettes produisent des fleurs mâles et femelles. Les fleurs femelles donneront les fruits après pollinisation. Il est important de disposé de plusieurs pied de courgettes pour favoriser la pollinisation.
Les abeilles et autres pollinisateurs jouent un rôle essentiel ici, mais si les courgettes ne produisent pas bien, tu peux polliniser manuellement en touchant l’intérieur de la fleur mâle avec un pinceau et en transférant le pollen sur la fleur femelle.
La fleur femelle possède une minuscule courgette à la base de la fleur, tandis que la fleur mâle est simplement sur une tige fine.
Bonnes associations : Haricots (qui enrichissent le sol en azote), capucine (attire les pucerons pour les éloigner des courgettes), et radis (les radis peuvent repousser certains insectes du sol).
Mauvaises associations : Évitez de planter des courgettes avec d’autres Cucurbitacées (comme les courges ou le potiron), car elles attirent les mêmes ravageurs et maladies et peuvent se faire concurrence.
Un bon paillage autour des plants aide à maintenir l’humidité du sol, à limiter les mauvaises herbes, et à éviter que les fruits ne reposent directement sur la terre (ce qui réduit les risques de pourriture).
Il n’est généralement pas nécessaire de tailler les courgettes, mais on peut pincer les jeunes pousses pour favoriser le développement de nouveaux rameaux et augmenter la production.
Les courgettes sont gourmandes en nutriments. En cours de culture, un apport de compost ou de purin d’ortie (riche en azote) peut stimuler leur croissance.
Il faut les arroser régulièrement, surtout en période chaude, car les courgettes sont gourmandes en eau. Il est préférable d’arroser au pied des plants, en évitant les feuilles pour réduire le risque de maladies.
En intérieur : Dès février ou mars, à condition de maintenir une température autour de 20 °C.
En pleine terre : À partir de mai, une fois les risques de gelées totalement écartés.
Nous vous indiquons sur chaque fiche produit les meilleurs moyens pour entretenir vos plantes (paillage, tuteurage, égourmandage…).
Pour obtenir une bonne levée des graines il faut les semer à la surface du terreau, sans les enterrer profondément, car elles ont besoin de lumière pour germer.
Il faut garder ensuite le sol humide et placer le pot ou le semis dans un endroit ensoleillé et chaud. La germination prend environ 1 à 2 semaines.
Lorsque les plants ont 4-5 feuilles, on peux les repiquer en pleine terre ou en pot, en espaçant chaque plant d’environ 20 à 30 cm.
Si le basilic commence à fleurir, on peux couper les fleurs pour rediriger l’énergie vers les feuilles, car les feuilles sont plus savoureuses avant la floraison.
En intérieur : Les poivrons se sèment dès février ou mars, car ils ont besoin de chaleur et de temps pour se développer. Les semis doivent être maintenus dans un endroit chaud (entre 20-25 °C).
Remplissez des petits godets de terreau de semis, et placez 1-2 graines par pot.
Recouvrez légèrement les graines de terreau, et maintenez le sol humide jusqu’à la levée, qui prend entre 1 à 2 semaines.
Lorsque les plants ont 4-5 vraies feuilles repiquez les en pleine terre ou dans de plus grands pots, à partir de mai-juin, après les dernières gelées.
Placez les plants à environ 40-50 cm les uns des autres pour qu’ils aient de l’espace.
Les poivrons ont besoin de chaleur et de soleil. Place-les dans un endroit qui reçoit au moins 6 heures de soleil par jour.
Le poivron aime un sol bien drainé, riche en matière organique. Avant de planter, enrichissez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé.
Les poivrons sont sensibles au froid. En-dessous de 12 °C, leur croissance ralentit, et les températures optimales sont entre 20 et 30 °C.
Pour réussir les poivrons : Ne replantez pas les poivrons au même endroit d’une année sur l’autre pour éviter l’accumulation de maladies. Les poivrons adorent la chaleur. Si le printemps est frais, protégez les plants sous un tunnel ou avec un voile de croissance. Cueillez les poivrons au fur et à mesure pour encourager la plante à produire davantage. En suivant ces conseils, vous pourrez récolter de nombreux poivrons tout l’été, sucrés et savoureux, parfaits pour agrémenter tes plats ou préparer des conserves pour l’hiver !
Les poivrons mettent environ 2 à 3 mois après le repiquage pour être prêts à la récolte. Vous pouvez les cueillir verts ou les laisser mûrir pour obtenir des poivrons rouges, jaunes, ou orange (qui sont plus doux et sucrés).
Bonnes associations :
Mauvaises associations :
Évitez de planter les poivrons avec d’autres Solanacées (comme les tomates, les pommes de terre ou les aubergines), car elles partagent les mêmes maladies et ravageurs, ce qui augmente les risques de contamination.
Les herbes aromatiques sont non seulement utiles en cuisine, mais elles jouent également un rôle important au jardin :
Elles attirent les pollinisateurs : Les fleurs de la ciboulette, de la lavande et du thym attirent les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
Elles sont un répulsif naturel : Certaines, comme le basilic et la menthe, repoussent les nuisibles comme les mouches blanches et les pucerons.
Elles nécessitent un faible entretien : Beaucoup d’herbes aromatiques sont peu exigeantes et peuvent pousser dans des sols pauvres.
En cultivant des plantes aromatiques, vous obtenez à la fois des ingrédients frais pour la cuisine et une aide précieuse pour un jardin plus équilibré et moins dépendant des produits chimiques.
Ces plantes offrent une culture accessible même aux jardiniers débutants, avec des récoltes régulières tout au long de la saison.
Conditions : Mi-ombre à ensoleillé, sol frais et riche. Plantation : La menthe est vigoureuse et s’étend facilement ; il est conseillé de la cultiver en pot pour éviter qu’elle n’envahisse le jardin. Arrosage : Fréquent, surtout en été. Récolte : Dès que les feuilles sont bien développées, idéalement avant la floraison pour une saveur plus douce.
Conditions : Plein soleil ou mi-ombre, sol léger et bien drainé. Semis : Au printemps ou en automne. Arrosage : Régulier, mais sans excès. Récolte : Couper les tiges à la base.
La ciboulette repousse rapidement et fournit des récoltes continues.
Conditions : Exposition mi-ombre à ensoleillée, sol riche et frais. Semis : Dès le printemps et jusqu’au début de l’automne. Les graines de persil peuvent être longues à germer. Arrosage : Régulier pour maintenir le sol frais. Récolte : Pincer les tiges au ras du sol pour favoriser la repousse.
Conditions : Plein soleil, sol bien drainé et plutôt pauvre. Plantation : Semis ou bouturage au printemps ou en été. Arrosage : Très faible. Comme le thym, il supporte bien la sécheresse. Récolte : Toute l’année, mais la meilleure période est juste avant la floraison pour des saveurs plus intenses.
Un léger paillage autour des plantes aide à maintenir l’humidité (pour celles qui en ont besoin) et à éviter les mauvaises herbes. Les herbes aromatiques ne sont pas très exigeantes en engrais. Cependant, pour les variétés plus gourmandes (comme le basilic et le persil), un apport de compost au début du printemps suffit. Certaines herbes, comme le romarin et le laurier, peuvent supporter des températures plus fraîches. Les plus fragiles, comme le basilic, peuvent être rentrées ou protégées par un voile d’hivernage si les hivers sont doux.
Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.
Un excès d’eau peut aussi être très néfaste pour les plantes, car il entraîne souvent des maladies fongiques et empêche les racines d’absorber correctement l’oxygène. Voici les signes les plus courants d’un excès d’eau :
Feuilles jaunes, molles ou flétries : Un jaunissement généralisé, notamment des feuilles du bas, est un signe d’excès d’eau. Contrairement au manque d’eau, les feuilles ne sont pas cassantes mais plutôt molles et affaissées.
Chute des feuilles : En cas d’arrosage excessif, certaines plantes réagissent en perdant leurs feuilles, même si celles-ci paraissent encore vertes.
Apparition de pourriture : L’excès d’eau peut provoquer la pourriture des racines, surtout dans les sols mal drainés. Si la plante dégage une odeur désagréable de moisissure, cela peut indiquer un problème de pourriture.
Taches ou moisissures blanches : Les feuilles ou la surface du sol peuvent présenter des moisissures ou champignons, visibles sous forme de taches blanches ou de moisissures grises.
Absence de croissance : Tout comme pour le manque d’eau, un excès d’humidité peut ralentir la croissance. La plante semble alors stagner ou produire des feuilles plus petites et des tiges plus fines.