La Boîte à Graines
Catégorie
Période de semis
Utilisation
Période de récolte
Résistance

Questions fréquentes

Conseils techniques et lexique

  • Qu’est-ce que la permaculture ?

    En s’inspirant de la nature, la permaculture est fondée sur l’observation des écosystèmes et des cycles naturels puis par leur imitation. En développant des systèmes basés sur la diversité des cultures, une résilience se crée. Élaborée dans les années 1970, son objectif est de produire un environnement harmonieux, productif et durable.

  • Paillage : en quoi consiste le paillage ?

    Le paillage est une technique qui consiste à couvrir le sol avec des paillis composés de différents matériaux d’origine naturelle organique ou minérale. L’objectif est de limiter la présence des adventices tout en nourrissant le sol.

  • Qu’est ce qu’un oya (ou olla) ?

    Une oya (ou olla) est un pot en terre cuite non émaillée, souvent de forme conique ou ronde, qui est enterré dans le sol près des plantes. La partie supérieure de l’oya dépasse légèrement du sol pour permettre le remplissage d’eau. L’oya est perméable, ce qui signifie qu’elle permet à l’eau de s’infiltrer lentement dans le sol environnant à travers ses parois.

  • En quoi consiste le palissage ?

    Le palissage est une technique de jardinage qui consiste à soutenir les plantes en les attachant à un support vertical, comme un treillis, des fils ou des tuteurs. Cette méthode est couramment utilisée pour les plantes qui ont des tiges rampantes ou grimpantes, comme les melons, les concombres, les tomates et les haricots ramants.

    Le palissage permet de :

    • Améliorer l’aération et limiter les maladies
    • Économiser de l’espace au sol
    • Faciliter la récolte et l’entretien
    • Préserver les fruits en les élevant du sol et en les soutenant
  • Quelle est la différence entre le chou Pe-tsaï et le chou Pack-choï ?

    Le chou chinois est une plante annuelle de la famille des Brassicacées, originaire d’Asie de l’Est. Il en existe plusieurs types, dont les plus connus sont le chou chinois Pe-tsaï (ou chou de Pékin ou chou chinois granat) et le Pak-choï (ou Bok-choy). Chacun possède des caractéristiques et des utilisations culinaires spécifiques.

    – Chou de Pékin (Pe-tsaï) : Il ressemble à une laitue romaine avec des feuilles allongées et serrées, d’une couleur vert pâle. Sa saveur est douce et sucrée. Il est parfait pour des salades, des soupes et des plats sautés.

    – Pak-choï (ou Bok-choy) : Ce type de chou chinois a des tiges blanches épaisses et des feuilles vert foncé. Il est croquant et légèrement piquant, souvent utilisé dans les sautés ou les soupes.

     

  • Que semer en hiver ?

    L’hiver est la saison pour semer certains engrais vert et des légumes comme les radis d’hiver, les fèves et la mâche. Le mesclun peut-être semer sous abris, ainsi que les petits pois.

  • Quelles variétés puis-je cultiver en pots ?
    Beaucoup d’aromatiques peuvent être adaptées à la culture en pot et jardinières. Certains légumes comme les tomates Red Robin, Gold Robin, Promyck, Silvery Fir Tree et la White Currant.
  • Quelles sont les informations sur le sachet ?

    Sur chaque sachet vous retrouverez les informations suivantes : le nom commun, le nom latin, le numéro de lot, la date limite de germination, le conditionnement, le numéro de l’organisme certificateur, la description de la variété et des conseils de semis et plantation. L’ancien logo est encore présent sur nos sachets le temps d’effectuer la transition . Cela va prendre un peu de temps avant de mettre à jour nos fichiers et de voir le nouveau logo sur tous les sachets.

  • Comment semer les radis ?

    Les radis se sèment directement en pleine terre, à la volée ou en lignes distantes de 30 cm, à 1 cm de profondeur. Eclaircir les plants au stade 4-5 feuilles en laissant 10 à 15 cm entre chaque radis.

  • Quand tuteurer les tomates ?

    La plupart des tomates ont besoin d’être tuteurées car elles deviennent hautes, l’idéal est de les tuteurer dès la plantation. Vous pouvez planter un tuteur au pied de chaque tomate ou planter le long d’un grillage et attacher avec une ficelle les tomates au fur et à mesure de leur croissance. Une autre solution consiste à planter des poteaux à intervalles réguliers et de les relier par des fils horizontaux. Vous pouvez ensuite tendre une ficelle pour chaque tomate.

  • Toutes nos semences sont-elles reproductibles ?

    Oui, toutes nos semences sont reproductibles. Nous ne produisons ni ne vendons aucune variété hybride F1, OGM ou CMS.

  • Comment bien arroser son potager ?

    Depuis quelques années, avec le changement de climat, l’arrosage est devenue une question centrale si l’on souhaite obtenir des légumes dans son potager . L’idéal est d’arroser à l’eau de pluie, de préférence le soir en été. Un arrosage régulier est conseillé, que ce soit à l’arrosoir ou au goutte-à-goutte. Les plantes sont des êtres vivants et ont besoin d’eau ! Sans arrosage elles souffriront et ne produiront pas ou peu de légumes.

  • Comment entretenir vos plantes ?

    Nous vous indiquons sur chaque fiche produit les meilleurs moyens pour entretenir vos plantes (paillage, tuteurage, égourmandage…).

  • Comment réussir ses semis ?

    Pour bien réussir vos semis, les techniques en fonction des espèces sont indiquées sur les fiches produits et sur les sachets. Vous pouvez suivre ces indications pour semer vos graines. La base est d’utilisée du terreau fin de qualité, de semer en recouvrant la graine de son épaisseur en terreau, d’arroser et de placer les semis dans un endroit chaud et lumineux.

  • Combien de temps se conservent les graines ?

    Les graines selon les espèces ne se conservent pas sur la même durée. La durée de vie d’une semences est fonction de l’espèce. Cette durée peut varier de quelques mois à plusieurs années. Par exemple les graines de panais ne se conservent qu’un an, les graines de courges en moyenne 4 à 5 ans et les concombre entre 8 et 10 ans. Nous effectuons des tests de germination régulièrement pour vérifier la qualité des graines et nous indiquons une date limite d’utilisation sur tous nos sachets en fonction des résultats.

  • Comment semer les graines de tomate ?

    Les tomate se sèment en mettant des graines dans des barquettes (1 graine tous les 3 centimètres en tout sens) préalablement remplie de terreau. Vous pouvez aussi utiliser un godet ou un pot. Il est conseillé de recouvrir la graine de son épaisseur en terreau, puis de tasser légèrement. Le premier arrosage peut se faire par capillarité en trempant le contenant dans une bassine d’eau pour éviter de casser la surface du semis. Placer les semis à 20 °c (température idéale) et dans un endroit lumineux (derrière une fenêtre par exemple).

  • Où placer ses semis de tomate ?

    Il est conseillé de placer les semis de tomates à 20 °c (température idéale) et dans un endroit lumineux (derrière une fenêtre par exemple).

  • Quand semer les graines de tomate ?

    Les graines de tomates se sèment au printemps entre début février et fin avril. Si vous souhaiter planter les plants de tomates en extérieur au mois de mai, l’idéal est de faire le semis dans la première quinzaine de mars. Si vous souhaitez planter les plants de tomates sous tunnel, vous pouvez semer beaucoup plus tôt en fonction de la région où vous êtes.

  • Quel type de terreau utiliser pour le semis des graines de tomate ?

    L’idéal est d’utiliser un substrat très fin et léger type terreau à semis. Ce terreau va assurer un bon contact entre la graine de tomate et le substrat afin de permettre une bonne humidification de la semence pour favoriser la germination. Si le terreau est trop compact, ajouter un peu de sable pour améliorer le drainage.

  • Pourquoi faut-il peu recouvrir en terreau les graines de tomate lors du semis ?

    Il faut recouvrir les graines de tomates de leur épaisseur en terreau pour éviter qu’elles ne pourrissent. Si la graine de tomate est trop recouverte, c’est à dire plus de 0,3 centimètre, la plupart du temps, elle n’aura pas la force de soulever le terreau pour sortir.

  • Pourquoi mes graines de tomates ne germent pas ?
    Voici les principales raisons pour lesquelles les graines de tomate peuvent ne pas germer :
    Le terreau n’est pas idéal (trop grossier, avec un ph pas adapté)
    1) le semis a été mal effectué avec une quantité de terreau trop importante placé au-dessus des graines
    2) Les graines pourrissent car le terreau est trop humide
    3) Les semis ont été placé dans un endroit trop froid et pas assez lumineux.
    4) Les semences sont trop vieilles ou elles ont été conservé dans des mauvaises conditions et elles ne peuvent plus germer.
  • Que peux-t-on semer en octobre ?

    En Octobre, en fonction des conditions et de la région, il est encore possible de semer certains légumes en extérieur comme les laitues d’hiver (Laitue Merveille d’hiver, laitue Brune d’hiver….), les petits pois à grain lisse (pois Petit Provençal, pois de Chantenay…), les fèves, les épinards, les mâches et les engrais vert d’hiver.

    Dans les zones où l’hiver est doux, il est aussi possible de semer des moutardes, de la roquette, du mizuna et du cerfeuil. Bien sûr, toutes ces variétés peuvent aussi facilement se semer sous abris.

  • Où mettre les semis à la maison ?

    Une fois les semis effectués, il faut les placer dans un endroit chaud et lumineux comme une véranda ou un rebord de fenêtre. La température idéale se situe entre 20 et 25 °C pour les légumes frileux comme les tomates, les poivrons, les aubergines et les courges.

  • Quel matériel utiliser pour démarrer des semis ?

    Voici les éléments principaux pour commencer des semis :
    Graines : Il est important de choisir des graines de bonne qualité, souvent issues de variétés adaptées à votre climat.
    Substrat : Un terreau spécial semis ou un mélange léger et bien drainé, enrichi en nutriments essentiels. Le terreau doit être fin et retenir suffisamment d’humidité pour favoriser la germination.
    Contenants : Les contenants peuvent varier selon les préférences, mais on utilise souvent des godets, des alvéoles en plastique, des bacs en bois, ou même des récipients recyclés. Les pastilles de tourbe ou de coco sont aussi populaires, car elles se transforment en substrat une fois humidifiées.
    Lumière : Une bonne source de lumière est cruciale. Si la lumière naturelle manque, surtout en hiver ou au début du printemps, des lampes de croissance (lampes LED spécifiques) peuvent être nécessaires.
    Chaleur et humidité : Pour beaucoup de plantes, une température constante (entre 18 et 22 °C) est idéale. Certains jardiniers utilisent des tapis chauffants sous les bacs de semis pour accélérer la germination.

  • Quand repiquer les semis ?

    Une fois que les jeunes plantes ont développé plusieurs vraies feuilles (pas les premières « feuilles » de germination appelées cotylédons), elles peuvent être repiquées dans des contenants plus grands ou directement en terre, si les conditions climatiques le permettent. Avant de les sortir, il est préférable de les acclimater progressivement à l’extérieur pour les endurcir.

  • Quels conseils pour réussir ses semis ?

    Conseils pour réussir ses semis

    • Évitez l’excès d’eau, car cela peut favoriser le développement de maladies, comme la fonte des semis, qui fait mourir les jeunes plants.
    • Respectez les besoins de chaque plante : certaines graines, comme les carottes ou le persil, peuvent être semées directement en pleine terre, car elles n’aiment pas être transplantées.
    • Étiquetez vos contenants pour ne pas mélanger les variétés.
    • Apprenez à « éclaircir » : si les semis sont trop denses, il faut en retirer certains pour laisser de l’espace aux autres, ce qui évite qu’ils se concurrencent pour la lumière et les nutriments.

    Les semis demandent un peu de patience et de suivi, mais c’est une technique passionnante pour voir grandir les plantes dès le début !

  • Quels types de plantes privilégier pour attirer la biodiversité dans votre jardin ?

    Attirer la biodiversité est un aspect essentiel du jardinage au naturel, car cela permet de créer un équilibre écologique où les plantes, les insectes et les autres animaux travaillent ensemble pour maintenir un jardin en bonne santé.
    Des plantes indigènes seront bien adaptées au climat et au sol local et nécessiteront donc moins d’eau et de soins. Elles fourniront aussi un habitat et une nourriture spécifiques pour la faune locale, qui est habituée à cohabiter avec elles.
    Des plantes mellifères produiront beaucoup de nectar et de pollen, attirant ainsi les abeilles, les bourdons, et d’autres pollinisateurs essentiels à la reproduction des plantes. Exemples : Lavande, bourrache, phacélie, et trèfle. La bourrache est particulièrement appréciée, car elle attire les abeilles et fleurit sur une longue période.
    Beaucoup d’herbes aromatiques repousseront naturellement certains insectes nuisibles, tout en attirant des pollinisateurs et des insectes auxiliaires qui aident à protéger le jardin. Exemples : Le basilic, la menthe, le romarin et la sauge non seulement parfument le jardin mais contribuent aussi à attirer la biodiversité.
    Les couvre-sols et grimpantes, ainsi que les zones de jachères permettront également de créer des abris pour les insectes, petits mammifères et oiseaux.
    C’est ainsi que le jardin gagnera en équilibre naturel et reste dynamique et résilient !

  • Comment créer une jachère ou prairie fleurie dans son jardin ?

    Les jachères et les zones de prairies sont des éléments essentiels dans un jardin au naturel. Elles apportent des habitats

    Variés pour la faune et favorisent la biodiversité en fournissant des sources de nourriture, des abris, et des sites de reproduction
    pour de nombreux insectes, oiseaux, et petits mammifères. Idéalement, choisissez une zone ensoleillée où vous n’avez pas besoin de plantation intensive.
    Une prairie fleurie peut être installée en bordure du jardin, ou même en remplacement de la pelouse.
    Semis et plantations : Les prairies fleuries sont souvent semées avec des mélanges de graines adaptées aux pollinisateurs.
    Idées de plantes pour prairies fleuries et jachères :

    Plantes vivaces : La marguerite, le bleuet, le trèfle blanc, le lotier corniculé, et l’origan sont des options populaires pour les prairies vivaces.
    Plantes annuelles : Les coquelicots, la nigelle de Damas, la phacélie et la bourrache apportent une floraison colorée et éphémère qui attire les abeilles et papillons.
    Graminées : Les graminées comme la fétuque, le chiendent, et le pâturin complètent la prairie et fournissent un habitat supplémentaire pour les insectes et les oiseaux.

  • Quand semer les choux ?

    Le moment idéal pour semer les choux dépend de la variété de chou que vous souhaitez cultiver, car chaque type a ses propres besoins en termes de climat et de durée de culture (se reporter au conseil sur les sachets de graines). Les premiers semis de printemps se font généralement sous abri pour éviter les dernières gelées. Dès que les températures sont plus douces, les choux peuvent être semer directement en pleine terre.
    Voici un aperçu pour les principales variétés :
    – Chou-fleur : Semis sous abri : De janvier à mars pour les récoltes d’été, ou en septembre-octobre pour les récoltes de printemps.
    – Chou de Bruxelles : Semis : En mars-avril, soit en pleine terre, soit en pépinière.
    – Chou pommé (chou cabus) : Choux d’été et d’automne, semis de février à avril sous abri ou en pleine terre. Choux d’hiver, semis : En mai-juin en pépinière.
    – Chou frisé (chou kale) : Semis : En avril-mai en pleine terre ou sous abri selon le climat.
    – Chou rouge : Semis : En mars-avril pour les récoltes d’été, ou en juillet-août pour une récolte automnale.
    – Chou chinois (pe-tsaï) : Semis : En juin-juillet pour une culture en fin d’été.

    Espacement : Les choux nécessitent de l’espace pour bien se développer. Prenez soin de les espacer suffisamment (40 à 60 cm entre chaque plant selon la variété).
    Rotation des cultures : Si possible, ne replantez pas les choux au même endroit chaque année pour éviter les maladies comme la hernie du chou.

    En suivant ces périodes de semis et en les adaptant à ton climat, tu devrais obtenir de beaux choux tout au long de l’année !

  • Quelles plantes associer avec les choux ?

    Les associations de plantes autour des choux sont très bénéfiques pour les aider à repousser les nuisibles, améliorer leur croissance et favoriser un écosystème équilibré dans le jardin. En jardinage naturel, certaines plantes agissent comme des plantes compagnes et apportent des avantages spécifiques aux choux.
    Les plantes répulsives contre les nuisibles :
    Capucine : Elle attire les pucerons et autres insectes nuisibles, détournant ainsi leur attention des choux. Elle agit comme un “piège” naturel.
    Menthe : Son odeur repousse la piéride du chou (un papillon dont les chenilles dévorent les feuilles de chou) ainsi que les altises. Attention à la contrôler, car elle peut devenir envahissante.
    Thym et romarin : Ces plantes aromatiques repoussent aussi la piéride du chou et améliorent l’arôme des légumes autour.
    Absinthe : L’absinthe est particulièrement utile contre les altises, qui attaquent les jeunes plants de choux.

    Les plantes pour attirer les insectes auxiliaires
    Aneth et coriandre : Ces herbes attirent les syrphes et les coccinelles, des insectes qui se nourrissent des pucerons.
    Achillée millefeuille : Elle attire les chrysopes, dont les larves se nourrissent de nombreux parasites du jardin.
    Bourrache : Elle attire les abeilles et autres pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité et l’équilibre naturel du jardin.

    Les plantes améliorant le sol :
    Légumineuses (comme le trèfle ou le pois) : Ces plantes fixent l’azote dans le sol, un nutriment essentiel pour la croissance des choux. Elles aident ainsi à améliorer la fertilité du sol.
    Phacélie : En plus d’attirer les pollinisateurs, elle améliore la structure du sol en favorisant les microorganismes bénéfiques et en limitant le développement des mauvaises herbes.

    Les plantes favorisant la croissance des choux :
    Betterave et céleri : Ces plantes favorisent la croissance des choux lorsqu’elles sont plantées à proximité.
    Épinard : Il aide à couvrir le sol autour des choux, limitant ainsi les mauvaises herbes et gardant l’humidité pour les choux.
    En mettant en place des associations de plantes, tu crées un écosystème équilibré et durable qui te permettra d’obtenir de belles récoltes de choux, naturellement et sans produits chimiques.

  • Quels sont les principaux nuisibles ou maladies rencontrés sur les choux ?

    Les choux sont sensibles à plusieurs nuisibles et maladies, notamment à cause de leur feuillage tendre qui attire de nombreux insectes.
    Les insectes : Piéride du chou (papillon blanc dont les chenilles sont de voraces mangeuses de feuilles de choux), les altises (petits coléoptères noirs qui se nourrissent des jeunes plants), pucerons, mouche du chou, escargots et limaces.
    Les maladies des choux : Hernie du chou (maladie fongique), Mildiou, Oïdium, pourriture noire, Botrytis (ou pourriture grise).
    Voici quelques conseils pour prévenir les nuisibles et maladies :

    Rotation des cultures : La rotation des cultures est cruciale pour éviter l’accumulation de maladies du sol comme la hernie du chou et la pourriture noire. Alterner les emplacements chaque année.
    Associations de plantes : Certaines plantes repoussent naturellement les nuisibles (menthe, capucine, absinthe) ou attirent des insectes utiles (coriandre, aneth).
    Protection physique : Utiliser des filets anti-insectes ou des voiles pour empêcher l’accès des nuisibles.
    Bonne aération et arrosage contrôlé : Espacer les plants pour éviter la stagnation de l’humidité, et arroser au pied pour limiter les maladies fongiques.

    Ces précautions et interventions aident à limiter les attaques de nuisibles et la propagation de maladies tout en maintenant un jardin plus naturel et sain pour les choux.

  • Quelles plantes associer avec les courgettes ?

    Bonnes associations : Haricots (qui enrichissent le sol en azote), capucine (attire les pucerons pour les éloigner des courgettes), et radis (les radis peuvent repousser certains insectes du sol).
    Mauvaises associations : Évitez de planter des courgettes avec d’autres Cucurbitacées (comme les courges ou le potiron), car elles attirent les mêmes ravageurs et maladies et peuvent se faire concurrence.

  • Comment entretenir vos pieds de courgettes ?

    Un bon paillage autour des plants aide à maintenir l’humidité du sol, à limiter les mauvaises herbes, et à éviter que les fruits ne reposent directement sur la terre (ce qui réduit les risques de pourriture).
    Il n’est généralement pas nécessaire de tailler les courgettes, mais on peut pincer les jeunes pousses pour favoriser le développement de nouveaux rameaux et augmenter la production.
    Les courgettes sont gourmandes en nutriments. En cours de culture, un apport de compost ou de purin d’ortie (riche en azote) peut stimuler leur croissance.

  • Quand semer le basilic ?

    En intérieur : Dès février ou mars, à condition de maintenir une température autour de 20 °C.
    En pleine terre : À partir de mai, une fois les risques de gelées totalement écartés.

  • Quand arroser les poivrons ?

    Les poivrons ont besoin d’un sol frais mais non détrempé. Arrosez régulièrement, en évitant de mouiller les feuilles pour prévenir les maladies. En période de sécheresse, augmentez les arrosages.

  • Quand semer des poivrons?

    En intérieur : Les poivrons se sèment dès février ou mars, car ils ont besoin de chaleur et de temps pour se développer. Les semis doivent être maintenus dans un endroit chaud (entre 20-25 °C).

  • Comment cultiver des poivrons ?

    Remplissez des petits godets de terreau de semis, et placez 1-2 graines par pot.
    Recouvrez légèrement les graines de terreau, et maintenez le sol humide jusqu’à la levée, qui prend entre 1 à 2 semaines.
    Lorsque les plants ont 4-5 vraies feuilles repiquez les en pleine terre ou dans de plus grands pots, à partir de mai-juin, après les dernières gelées.
    Placez les plants à environ 40-50 cm les uns des autres pour qu’ils aient de l’espace.
    Les poivrons ont besoin de chaleur et de soleil. Place-les dans un endroit qui reçoit au moins 6 heures de soleil par jour.
    Le poivron aime un sol bien drainé, riche en matière organique. Avant de planter, enrichissez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé.
    Les poivrons sont sensibles au froid. En-dessous de 12 °C, leur croissance ralentit, et les températures optimales sont entre 20 et 30 °C.
    Pour réussir les poivrons : Ne replantez pas les poivrons au même endroit d’une année sur l’autre pour éviter l’accumulation de maladies. Les poivrons adorent la chaleur. Si le printemps est frais, protégez les plants sous un tunnel ou avec un voile de croissance. Cueillez les poivrons au fur et à mesure pour encourager la plante à produire davantage. En suivant ces conseils, vous pourrez récolter de nombreux poivrons tout l’été, sucrés et savoureux, parfaits pour agrémenter tes plats ou préparer des conserves pour l’hiver !

  • Quand récolter les poivrons ?

    Les poivrons mettent environ 2 à 3 mois après le repiquage pour être prêts à la récolte. Vous pouvez les cueillir verts ou les laisser mûrir pour obtenir des poivrons rouges, jaunes, ou orange (qui sont plus doux et sucrés).

  • Quelles plantes associer avec les poivrons ?

    Bonnes associations :

      • Basilic : Le basilic repousse certains nuisibles et aide à améliorer la saveur des poivrons.
      • Carottes et oignons : Ils aident à repousser les insectes nuisibles et favorisent la croissance des poivrons.
      • Haricots : Les haricots fixent l’azote dans le sol, ce qui est bénéfique pour la croissance des poivrons.

    Mauvaises associations :

    Évitez de planter les poivrons avec d’autres Solanacées (comme les tomates, les pommes de terre ou les aubergines), car elles partagent les mêmes maladies et ravageurs, ce qui augmente les risques de contamination.

  • Que peux-t-on semer en novembre?

    Voici quelques exemples de ce qui peut être semé en novembre à l’extérieur ou en intérieur :

    Légumes à semer en extérieur (sous serre ou en pleine terre, selon le climat)
    Épinards : Les variétés résistantes au froid, comme ‘Géant d’hiver’, se sèment bien en novembre pour une récolte précoce au printemps.
    Ail et échalotes : Ils se plantent souvent en automne pour bien s’enraciner avant l’hiver et produire de grosses têtes au printemps.
    Pois ronds : Dans les régions aux hivers doux, les pois ronds (comme le pois ‘Douce Provence’) peuvent être semés en pleine terre pour récolter dès le début du printemps.
    Fèves : Les variétés rustiques de fèves, comme ‘Aguadulce’, supportent les gelées légères et se sèment bien en automne dans les régions à climat doux.
    Mâche : Résistante au froid, la mâche peut se semer en novembre pour une récolte en hiver ou au début du printemps.

    Légumes à semer en intérieur
    Herbes aromatiques : Le basilic, la ciboulette et le persil peuvent être démarrés en intérieur sous lampe horticole pour une utilisation rapide.
    Radis : Dans une serre froide, les radis se sèment et croissent rapidement même en automne, pour une petite récolte hivernale.

  • Comment conserver les plantes aromatiques ?

    Il est conseillé de récolter les herbes aromatiques le matin, lorsque leur concentration en huiles essentielles est à son maximum.
    Méthodes de conservation :
    Séchage : Pour le thym, le romarin et la menthe. Suspends les tiges à l’envers dans un endroit sec et aéré.
    Congélation : Pratique pour le persil, le basilic et la ciboulette. Hacher les feuilles et les congeler dans des bacs à glaçons avec un peu d’eau ou d’huile.
    Infusion dans l’huile : Le basilic et le romarin peuvent être conservés dans l’huile pour aromatiser des huiles de cuisson ou des vinaigrettes.

  • Comment cultiver de la menthe ?

    Conditions : Mi-ombre à ensoleillé, sol frais et riche. Plantation : La menthe est vigoureuse et s’étend facilement ; il est conseillé de la cultiver en pot pour éviter qu’elle n’envahisse le jardin. Arrosage : Fréquent, surtout en été. Récolte : Dès que les feuilles sont bien développées, idéalement avant la floraison pour une saveur plus douce.

  • Comment cultiver du persil ?

    Conditions : Exposition mi-ombre à ensoleillée, sol riche et frais. Semis : Dès le printemps et jusqu’au début de l’automne. Les graines de persil peuvent être longues à germer. Arrosage : Régulier pour maintenir le sol frais. Récolte : Pincer les tiges au ras du sol pour favoriser la repousse.

  • Comment cultiver du romarin ?

    Conditions : Plein soleil, sol bien drainé et plutôt pauvre. Plantation : Semis ou bouturage au printemps ou en été. Arrosage : Très faible. Comme le thym, il supporte bien la sécheresse. Récolte : Toute l’année, mais la meilleure période est juste avant la floraison pour des saveurs plus intenses.

  • Comment entretenir mes plantes aromatiques ?

    Un léger paillage autour des plantes aide à maintenir l’humidité (pour celles qui en ont besoin) et à éviter les mauvaises herbes. Les herbes aromatiques ne sont pas très exigeantes en engrais. Cependant, pour les variétés plus gourmandes (comme le basilic et le persil), un apport de compost au début du printemps suffit. Certaines herbes, comme le romarin et le laurier, peuvent supporter des températures plus fraîches. Les plus fragiles, comme le basilic, peuvent être rentrées ou protégées par un voile d’hivernage si les hivers sont doux.

  • Que peux-t-on semer en mars en extérieur ?

    En mars, avec l’arrivée du printemps, de nombreuses options de semis s’ouvrent pour préparer les premières cultures du jardin.

    C’est le moment idéal pour démarrer à la fois les semis en pleine terre (pour les légumes résistants) et les semis en intérieur ou sous abri pour des plantes qui nécessitent encore un peu de chaleur.

    Voici un guide des légumes et herbes à semer en pleine terre en mars :
    Carottes : Les variétés précoces peuvent être semées en mars en pleine terre, surtout avec un voile de protection pour favoriser la germination.
    Radis : Les radis de printemps poussent rapidement et peuvent être semés toutes les deux semaines pour échelonner les récoltes.
    Pois : Les pois ronds et à grains lisses résistent bien aux basses températures et peuvent être semés en pleine terre en mars.
    Épinards : Les épinards de printemps, comme la variété ‘Géant d’hiver’, peuvent être semés en pleine terre pour des récoltes au printemps.
    Laitues : Les variétés résistantes au froid peuvent être semées en pleine terre. La laitue ‘Appia’ ou la laitue romaine sont bien adaptées aux semis précoces.
    Navets : Semez les navets de printemps directement en pleine terre pour une récolte rapide.
    Ciboulette et persil : Ces herbes aromatiques peuvent être semées en pleine terre si le sol est suffisamment réchauffé.
    Mars est aussi un bon mois pour planter certains bulbes et racines :
    Oignons : Les oignons blancs et rouges peuvent être semés en mars pour une récolte en été.
    Ail : L’ail de printemps peut être planté en pleine terre pour une récolte plus tardive que celui d’automne.
    Pommes de terre : Mars est souvent le mois où l’on plante les pommes de terre dans les régions aux hivers doux. Dans les zones froides, on peut attendre fin mars ou début avril.

  • Que peux-t-on semer en mars en intérieur ?

    Pour les légumes qui demandent plus de chaleur, il est préférable de commencer les semis sous abri (serre, châssis) ou en intérieur pour les repiquer plus tard au jardin.

    Tomates : Mars est le mois idéal pour démarrer les semis de tomates en intérieur. Elles auront ainsi le temps de pousser avant d’être repiquées en mai.

    Poivrons et piments : Ces plantes ont besoin de chaleur et d’une longue période de croissance, donc il est encore temps de les semer en intérieur.

    Aubergines : Comme les poivrons, les aubergines demandent une période de croissance prolongée, donc il est conseillé de les démarrer en intérieur.

    Concombres et courgettes (fin mars) : Pour un démarrage précoce, semez-les sous abri ou en intérieur, mais attendez fin mars pour éviter qu’ils ne poussent trop vite.

    Choux : Les choux-fleurs, choux de Bruxelles, et choux brocolis peuvent être semés sous abri pour les repiquer en pleine terre au printemps.

    Céleri et céleri-rave : Ils demandent un long développement, et il est donc recommandé de les semer tôt sous abri ou en intérieur.

  • Comment reconnaitre un manque d’eau chez les plantes ?

    Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.

    Les plantes qui souffrent de sécheresse montrent souvent des symptômes bien visibles, mais ils peuvent varier selon les espèces. Voici les signes les plus courants d’un manque d’eau :

    Feuilles flétries ou tombantes : Lorsque les plantes manquent d’eau, elles tentent de conserver leur humidité en repliant leurs feuilles ou en les laissant tomber. Le feuillage peut également s’affaisser, surtout pendant les heures les plus chaudes.

    Jaunissement ou brunissement des feuilles : Un manque d’eau entraîne souvent une décoloration des feuilles, qui deviennent jaunes ou brunes, en commençant généralement par les bords.

    Feuilles sèches et cassantes : Les feuilles peuvent se dessécher complètement, surtout si le manque d’eau est prolongé. Elles deviennent alors cassantes au toucher.

    Croissance ralentie : Les plantes déshydratées ont du mal à croître. Si vous observez une absence de nouvelles pousses ou une diminution de la taille des feuilles, cela peut être dû à un manque d’eau.

    Taches brunes : Certaines plantes développent des taches sèches brunes (particulièrement sur les feuilles et les bords) en raison du stress hydrique.

  • Comment reconnaitre un excès d’eau chez les plantes ?

    Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.

    Un excès d’eau peut aussi être très néfaste pour les plantes, car il entraîne souvent des maladies fongiques et empêche les racines d’absorber correctement l’oxygène. Voici les signes les plus courants d’un excès d’eau :

    Feuilles jaunes, molles ou flétries : Un jaunissement généralisé, notamment des feuilles du bas, est un signe d’excès d’eau. Contrairement au manque d’eau, les feuilles ne sont pas cassantes mais plutôt molles et affaissées.

    Chute des feuilles : En cas d’arrosage excessif, certaines plantes réagissent en perdant leurs feuilles, même si celles-ci paraissent encore vertes.

    Apparition de pourriture : L’excès d’eau peut provoquer la pourriture des racines, surtout dans les sols mal drainés. Si la plante dégage une odeur désagréable de moisissure, cela peut indiquer un problème de pourriture.

    Taches ou moisissures blanches : Les feuilles ou la surface du sol peuvent présenter des moisissures ou champignons, visibles sous forme de taches blanches ou de moisissures grises.

    Absence de croissance : Tout comme pour le manque d’eau, un excès d’humidité peut ralentir la croissance. La plante semble alors stagner ou produire des feuilles plus petites et des tiges plus fines.

  • Quel sont les avantages d’un arrosage en goutte à goutte ?

    L’arrosage par goutte-à-goutte consiste à distribuer de l’eau en petites quantités directement au pied des plantes à l’aide de tuyaux équipés de goutteurs. Cette méthode est très économique en eau, car elle réduit l’évaporation et minimise les maladies en évitant que l’eau ne touche les feuilles. Elle permet un arrosage ciblé et régulier, favorisant ainsi la croissance uniforme des plantes et limitant la prolifération des mauvaises herbes. Toutefois, elle nécessite une installation initiale plus complexe et un entretien pour éviter les obstructions des goutteurs. Elle est idéale pour les potagers, les arbres fruitiers et dans les zones sèches.

  • Quelles sont les différentes techniques d’arrosage ?

    L’arrosage par goutte-à-goutte et par aspersion sont deux techniques d’irrigation populaires, chacune avec ses propres avantages, inconvénients, et utilisations idéales.

    L’arrosage par goutte-à-goutte consiste à distribuer l’eau en petites quantités directement au pied des plantes via des tubes ou tuyaux équipés de goutteurs. Cette méthode est conçue pour apporter l’eau lentement et de manière précise, afin de minimiser le gaspillage.

    L’arrosage par aspersion imite la pluie naturelle en projetant de l’eau par des jets à travers un système d’asperseurs. Les asperseurs peuvent être fixes, oscillants ou rotatifs, et sont généralement réglés pour couvrir une large zone.

    En fonction de vos besoins, il peut être judicieux d’utiliser une combinaison des deux méthodes dans un jardin. Par exemple, vous pouvez utiliser le goutte-à-goutte pour le potager et les massifs de vivaces, tout en réservant l’aspersion pour les zones herbacées ou les parterres de fleurs annuelles.

  • A quel moment de la journée arroser ?

    Arroser le matin est généralement la meilleure option pour la santé des plantes, car cela réduit l’évaporation, prévient les maladies et permet aux plantes de se préparer à la chaleur de la journée. Cependant, arroser le soir peut être une solution pratique si cela correspond mieux à votre emploi du temps, tout en gardant à l’esprit le risque accru de maladies fongiques. Adapter votre méthode d’arrosage à vos plantes et aux conditions climatiques locales est essentiel pour maintenir un jardin sain.

  • Comment adapter l’arrosage à mon type de sol ?

    Chaque type de sol présente des caractéristiques différentes en matière de rétention d’eau, de drainage et de nutrition des plantes.

    Voici un aperçu des principaux types de sol et des conseils pour ajuster l’arrosage en conséquence :

    Sol argileux : Arrosez moins fréquemment, mais en profondeur, pour éviter la saturation. Ajoutez du compost ou du sable pour améliorer le drainage et réduire la compaction.

    Sol sableux : Arrosez plus fréquemment et en petites quantités, car l’eau s’infiltre rapidement. Utilisez du paillis pour aider à retenir l’humidité et réduire l’évaporation.

    Sol limoneux : Un arrosage régulier est généralement suffisant, car ce sol retient bien l’humidité. Surveillez les besoins en eau pendant les périodes de chaleur, car il peut se dessécher rapidement.

    Sol tourbeux : Évitez d’arroser trop fréquemment, car ce type de sol peut retenir l’humidité longtemps. Assurez-vous que les plantes ne sont pas assises dans l’eau, ce qui pourrait entraîner la pourriture des racines.

  • Comment préparer le sol avant de planter les tomates?

    La préparation du sol est cruciale pour une culture de tomates réussie, car elle fournit les nutriments et les conditions nécessaires à un bon développement des plants.

    Voici les étapes pour préparer un sol optimal avant de planter les tomates :

    1. Choisir un emplacement ensoleillé.
    2. Ameublir la terre.
    3. Enrichir le sol avec du compost ou du fumier.
    4. Ajuster le pH si nécessaire.
    5. Améliorer le drainage en cas de sol lourd.
    6. Pailler autour des plants après la plantation.
    7. Laisser le sol reposer.

    Une bonne préparation du sol garantit aux tomates un démarrage optimal, et les rendra plus résistantes aux maladies et stress environnementaux.

  • Comment prolonger la récolte des tomates ?

    Si vous souhaitez prolonger la récolte, supprimez les nouvelles fleurs à la fin de l’été. Cela aide la plante à concentrer son énergie sur les fruits existants plutôt que sur de nouvelles tomates qui n’auront pas le temps de mûrir avant la fin de la saison. Tout au long de la croissance de la plante, taillez les gourmands (petites pousses qui se développent entre les tiges principales) peut aussi aider à optimiser la production en permettant à la plante de mieux ventiler et de concentrer ses ressources.

  • Quelles sont les pratiques de culture pour limiter les maladies sur les tomates?

    Rotation des cultures : Ne plantez pas de tomates ou d’autres solanacées au même endroit chaque année. La rotation des cultures permet de réduire l’accumulation de pathogènes dans le sol.
    Espacement et taille des plants : Laissez suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air et taille les feuilles inférieures pour limiter le risque de maladies.
    Arrosage au pied : Arrosez directement au pied des plantes pour éviter de mouiller les feuilles, ce qui favorise le développement des champignons.
    Paillage : Utilisez un paillage organique pour éviter les éclaboussures du sol sur les feuilles et réguler l’humidité.

  • Quels sont les ravageurs courants de la tomate ?

    Quelques ravageurs courants et comment les contrôler :

    Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes et peuvent affaiblir les plants de tomates. Ils attirent également des maladies en raison du miellat qu’ils produisent. Prévention : Attire les prédateurs naturels des pucerons, comme les coccinelles, en plantant des fleurs à proximité (capucines, soucis). Traitement : Une pulvérisation d’eau savonneuse (savon noir dilué dans de l’eau) est efficace pour éliminer les pucerons sans endommager les plantes.

    Les aleurodes ou mouches blanches sucent la sève des plantes et peuvent aussi transmettre des virus. Prévention : Les filets anti-insectes peuvent être utilisés pour protéger les plants. Planter des fleurs répulsives (comme la menthe ou le basilic) près des tomates peut aussi décourager les aleurodes. Traitement : Le savon noir et les pièges collants jaunes sont efficaces. Les coccinelles et les larves de chrysopes sont des prédateurs naturels.

    Les chenilles (comme la noctuelle de la tomate) peuvent dévorer les feuilles et les fruits des tomates, causant des dégâts importants. Prévention : Inspecte régulièrement les plants et enlève les chenilles à la main dès que tu en vois. Les oiseaux et les insectes prédateurs, comme les guêpes, aident à contrôler les chenilles. Traitement : La pulvérisation de Bacillus thuringiensis (Bt), une bactérie naturelle, est efficace et sans danger pour les autres insectes.

  • Quelles sont les maladies courantes de la tomate?

    Voici quelques maladies courantes de la tomate et comment les gérer :

    – Le mildiou est une maladie fongique très commune qui apparaît souvent par temps humide et frais, formant des taches brunâtres sur les feuilles et les fruits. Prévention : Utilisez un espacement suffisant entre les plants pour favoriser la circulation de l’air et limite les arrosages par le dessus. Évitez d’arroser les feuilles, arrose plutôt au pied. Traitement : La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) peut être appliquée de façon préventive, mais avec modération, car elle peut s’accumuler dans le sol. Il existe aussi des fongicides naturels, comme les décoctions de prêle.

    – L’oïdium ou blanc des feuilles, est un champignon qui laisse des taches poudreuses blanches sur les feuilles et freine la photosynthèse. Prévention : Plante tes tomates dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Utilisez du paillage pour éviter les éclaboussures d’eau du sol sur les feuilles. Traitement : Une solution naturelle consiste à pulvériser un mélange d’eau et de lait (1 part de lait pour 9 parts d’eau). Sinon, le bicarbonate de soude peut aussi être utilisé en traitement léger.

    – La fusariose et verticilliose sont des champignons qui attaquent le système racinaire, provoquant le flétrissement des feuilles. La fusariose et la verticilliose sont difficiles à traiter une fois installées. Prévention : Choisissez des variétés résistantes et utilisez une rotation des cultures. Ne replantez pas de tomates ou autres solanacées (comme les pommes de terre) au même endroit chaque année. Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif efficace, donc une bonne prévention est cruciale.

    – La pourriture apicale (nécrose du fruit), aussi appelé “cul noir”, se manifeste par une tache noire et sèche sur le bas du fruit. Il est lié à un déséquilibre en calcium et à un stress hydrique. Prévention et traitement : Assurez un arrosage régulier pour éviter les variations d’humidité, et enrichissez le sol en calcium si besoin (par exemple, en ajoutant un peu de coquilles d’œufs broyées).

  • Comment obtenir des tomates précoces ?

    Les tomates précoces sont idéales pour les jardiniers impatients ou pour les régions avec une saison de croissance courte.

    Elles permettent une récolte rapide, parfois dès 50 à 60 jours après la plantation, alors que les variétés classiques nécessitent souvent 80 à 90 jours.

    Voici quelques variétés populaires de tomates précoces, connues pour leur rapidité et leur goût :  Tomate Glacier, Tomate Matina, Tomate Sungold, Tomate Précoce de Quimper, Tomate Siberian…

    Conseils pour maximiser la précocité des tomates :

    – Commencez les semis à l’intérieur quelques semaines avant la fin des dernières gelées pour leur donner un bon départ.

    – Utilisez des cloches, des voiles de forçage, ou des mini-serres pour protéger les jeunes plants en début de saison et ainsi stimuler la croissance.

    – Choisissez des emplacements très ensoleillés et bien drainés, car les tomates précoces aiment les sols réchauffés et bien aérés.

  • Quand semer le concombre?

    Les concombres sont des plantes de climat chaud et nécessitent des températures relativement élevées pour bien pousser.

    Les graines de concombre germent mieux quand la température du sol est entre 20 et 25 °C. Un sol trop froid peut retarder la germination, voire empêcher les graines de pousser. La température idéale de l air pour la croissance des concombres est entre 18 et 30 °C. Ils sont sensibles au gel, donc il est crucial d’attendre que tout risque de gelée soit passé avant de planter en extérieur.

    Le moment optimal dépend du climat de votre région et de la manière dont vous prévoyez de cultiver les concombres (intérieur, serre, ou plein champ). Sous abri ou à l’intérieur on peux commence les semis 4 à 6 semaines avant la date des dernières gelées. Cela permet aux plants de bien se développer avant la transplantation en pleine terre. Pour une plantation  en pleine terre, on attends que le sol soit suffisamment réchauffé, généralement 2 à 3 semaines après les dernières gelées. En France, cela correspond souvent à fin avril ou début mai dans les régions tempérées, mais cela peut varier selon le climat local.

  • Quelles sont les techniques pour réchauffer le sol?

    Pour accélérer le réchauffement du sol si les températures sont encore un peu basses mais que vous souhaitez démarrer plus tôt, vous pouvez :

    – utiliser un paillis plastique, ainsi en posant un film plastique noir ou transparent sur le sol quelques semaines avant la plantation, on peux augmenter la température du sol de quelques degrés.

    – couvrir les semis en pleine terre avec des cloches ou des tunnels en plastique pour créer un effet de serre et maintenir la chaleur.

    – retirer les paillis organiques momentanément pour éviter que le sol reste isolé des rayons du soleil au printemps.

  • Pourquoi utiliser des supports pour les concombres ?

    Utiliser des treillis ou des supports pour cultiver les concombres en hauteur présente plusieurs avantages :

    – une meilleure circulation de l’air, ce qui aide à réduire les risques de maladies fongiques comme le mildiou et l’oïdium.

    – une protection contre l’humidité car les fruits restent secs et propres.

    – un gain d’espace : Les concombres sont des plantes grimpantes qui prennent beaucoup de place au sol. Les cultiver verticalement permet d’économiser de l’espace, ce qui est particulièrement utile dans les petits jardins.

    – un accès facilité aux fruits : Les concombres suspendus sont plus faciles à repérer et à récolter, ce qui réduit les risques de les oublier et de les laisser trop mûrir.

    exemple de supports possibles : treillis en bois, en métal ou en plastique, filet suspendu, pyramides ou tipi de bambou, espaliers inclinés…

  • Pourquoi mes graines de carottes ne lèvent pas?

    Les graines de carottes peuvent parfois rencontrer des difficultés à germer pour plusieurs raisons. La levée des carottes est souvent capricieuse, car ces graines sont petites et nécessitent des conditions spécifiques pour bien démarrer.

    Les graines de carottes germent mieux lorsque la température du sol se situe entre 10 et 20 °C. Elles nécessitent une humidité constante pour germer. Si le sol sèche trop vite après le semis, les graines peuvent mourir avant d’avoir germé.

    Les carottes ont besoin d’un sol léger, meuble et bien drainé pour bien germer et se développer. Un sol compact ou argileux rend difficile la pénétration des petites racines. Elles doivent être semées très légèrement sous la surface, entre 0,5 et 1 cm de profondeur. Si elles sont enterrées trop profondément, elles auront des difficultés à percer la surface du sol. Lorsque le sol est arrosé abondamment ou après une pluie, une croûte dure peut se former en surface. Cette croûte rend difficile la levée des jeunes pousses de carottes.

    Les graines de carottes perdent rapidement leur pouvoir germinatif, surtout si elles sont mal conservées. Si les graines sont trop vieilles (plus de deux ans), leur taux de germination diminue fortement.

    Astuces pour favoriser la levée des graines de carottes :

    – Arrosage régulier et léger pour maintenir une humidité constante.

    – Recouvrir les semis avec une toile de jute ou un voile d’ombrage pendant les premiers jours pour garder le sol humide sans exposer directement les graines au soleil.

    – Associer les carottes à des radis : Les radis germent rapidement et peuvent marquer les rangs, permettant d’éviter d’arroser ou de désherber par inadvertance les jeunes pousses de carottes.

  • Quand semer les épinards ?

    La période de semis des épinards dépend de la saison et du climat de votre région, car cette plante est particulièrement sensible à la chaleur. Les épinards préfèrent les climats frais et peuvent avoir tendance à monter en graines rapidement lorsqu’ils sont soumis à des températures chaudes.

    En général, il est conseillé de semer les épinards au début du printemps, dès que le sol est suffisamment dégelé pour être travaillé, souvent de février à avril selon les régions. Les épinards poussent bien à des températures fraîches (10-18 °C).

    On peut également les semer en fin d’été ou au début de l’automne (de mi-août à octobre selon les régions). Ce semis est particulièrement recommandé dans les zones où l’automne est doux. Pour ce semis d’automne, il est recommandé de choisir des variétés rustiques, comme le géant d’hiver, qui tolèrent bien les basses températures.

    Dans les régions aux hivers doux (zones méditerranéennes par exemple), les épinards peuvent être semés tout l’hiver, surtout en octobre-novembre. Les plantes restent en dormance en cas de températures très froides, mais pourront reprendre leur croissance dès les premiers jours plus doux.

  • Quand semer les poireaux ?

    Il existe plusieurs variétés de poireaux, qui se distinguent principalement par leur saison de culture :

    Poireaux d’été : Ces variétés sont semées en hiver ou au début du printemps et récoltées à partir de la fin de l’été jusqu’à l’automne. Elles sont moins résistantes au froid.

    Poireaux d’automne et d’hiver : Ces variétés sont plus rustiques et peuvent être récoltées tout au long de l’hiver. Elles sont semées au printemps pour une récolte entre l’automne et la fin de l’hiver.

    Les poireaux peuvent être semés en intérieur ou en pépinière avant d’être repiqués en pleine terre.

  • Comment cultiver des poireaux?

    Le poireau est une plante exigeante, qui a besoin d’un sol riche en azote. Un apport de compost ou de fumier bien décomposé lors de la préparation du sol est bénéfique. Ensuite, en cours de croissance, vous pouvez appliquer un engrais riche en azote, comme du purin d’ortie, pour stimuler la croissance des fûts.

    Les poireaux nécessitent un sol régulièrement humide, surtout pendant les premières semaines suivant la plantation. Par la suite, adaptez l’arrosage en fonction des précipitations. Attention à l’excès d’humidité qui peut favoriser les maladies.

    Pour obtenir des fûts bien blancs et tendres, il est conseillé de « butter » les poireaux en ajoutant progressivement de la terre autour des tiges au fur et à mesure qu’ils poussent.

    En été, un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol et à limiter la croissance des mauvaises herbes.

     

  • Quand semer le fenouil?

    La période de semis du fenouil dépend en grande partie du climat de ta région et de la variété de fenouil que tu souhaites cultiver (bulbeux ou aromatique). Le fenouil est une plante sensible aux températures extrêmes, et choisir le bon moment pour le semis est essentiel pour obtenir une récolte de qualité.

    Dans les régions à climat tempéré, le fenouil peut être semé au printemps, dès que les risques de gel sont passés. Cependant, il est important de noter que le fenouil est sensible aux variations de température, et un excès de chaleur en début d’été peut provoquer la montée en graines prématurée, surtout pour le fenouil bulbeux.

    Une alternative efficace est de semer le fenouil à la fin de l’été pour une récolte d’automne. Semer en fin d’été permet d’éviter les chaleurs excessives, réduisant ainsi le risque de montée en graines. Ce semis tardif est souvent idéal pour les régions aux automnes doux et permet aux bulbes de se développer avant les premiers froids.

  • Comment semer du fenouil?

    Le fenouil peut être semé directement en pleine terre ou démarré en godets pour un repiquage. Toutefois, le repiquage est parfois déconseillé pour le fenouil bulbeux, car cela peut stresser les jeunes plants et favoriser la montée en graines. Le semis direct en pleine terre est généralement préférable pour éviter ce risque. En cas de semis en godets, assurez-vous de bien manipuler les plants pour ne pas abîmer les racines et repiquez-les lorsque le risque de gel est totalement écarté.

  • Qu’est ce qu’un fixateur d’azote?

    Les plantes fixatrices d’azote, aussi appelées plantes légumineuses, sont des végétaux qui ont la capacité de « capturer » l’azote atmosphérique et de le transformer en azote assimilable dans le sol, grâce à une symbiose avec des bactéries spécifiques. Ces plantes sont particulièrement utiles dans les potagers et les systèmes agricoles durables, car elles enrichissent naturellement le sol en azote, réduisant ainsi le besoin d’engrais chimiques.

    Les plantes fixatrices d’azote abritent dans leurs racines des bactéries du genre Rhizobium (et parfois d’autres bactéries symbiotiques) qui vivent dans des nodules racinaires. Ces bactéries absorbent l’azote de l’air (N₂) et le transforment en ammonium (NH₄⁺), une forme d’azote que la plante peut utiliser.

    Voici quelques-unes des plantes les plus couramment utilisées pour leur capacité à fixer l’azote :

    Légumineuses : Pois et haricots (fèves, pois mange-tout, haricots verts), luzerne et trèfle, vesce, trèfle incarnat, lentilles, pois chiches, soja,…

    Autres exemple de plantes fixatrices d’azote : Aulne, sureau, argousier,…

  • Quand semer les oignons ?

    Les oignons peuvent être semés à différentes périodes selon la méthode de culture choisie, le climat de votre région, et la variété d’oignon.

    Semis d’automne (septembre à novembre) : Ces variétés de type « oignons de jours courts » sont adaptées aux régions au climat doux, car elles supportent bien les hivers. Elles commencent à se développer dès que les jours rallongent.

    Semis de fin d’hiver à début de printemps (février à avril) Ces variétés de type « oignons de jours longs » conviennent aux climats plus frais et sont généralement plantées au début du printemps. Elles ont besoin de longues journées pour se développer correctement.

  • Comment favoriser la fructification des melons ?

    – En début de culture, apportez un engrais équilibré pour favoriser la croissance des feuilles, puis dès la floraison, privilégiez un engrais riche en phosphore (P) et en potassium (K) aide à stimuler la floraison et la fructification.

    – Favorisez la présence de pollinisateurs (abeilles, bourdons) dans le jardin en plantant des fleurs attractives autour des melons, comme des tournesols, de la capucine, de la lavande, ou du trèfle.

    – La taille aide à concentrer l’énergie de la plante sur la production de fruits. Lorsque le plant a atteint 4 à 5 feuilles après la première paire de vraies feuilles, pincez (couper) l’extrémité de la tige principale pour encourager la formation de tiges secondaires. Après le développement de ces nouvelles pousses, pincez aussi les tiges secondaires après la 2ème ou 3ème feuille pour stimuler l’apparition de tiges tertiaires, qui portent généralement les fleurs femelles.

    – Des insectes comme les pucerons, les aleurodes, et les araignées rouges peuvent affaiblir le plant de melon, affectant ainsi la fructification. Surveillez régulièrement la présence de ces nuisibles et utilisez des méthodes de lutte biologique comme les insectes auxiliaires (coccinelles, chrysopes) ou des pulvérisations d’insecticides naturels si nécessaire.

  • Comment savoir quand récolter le melon ?

    Un melon est probablement prêt à être récolté si :

    – La tige se détache facilement, et le pédoncule est légèrement fissuré.

    – La peau a perdu toute teinte verte et a pris une couleur uniforme.

    – Le melon dégage un parfum sucré et agréable.

    – Le fruit est légèrement souple à l’opposé de la tige.

    – Le melon semble dense et lourd pour sa taille.

  • Quel type de sol est le plus adapté à la culture du melon ?

    Les melons sont des plantes assez exigeantes en matière de conditions environnementales, et il est essentiel de leur offrir un sol et un climat adaptés pour garantir une bonne croissance et une récolte de qualité.

    Le melon préfère un sol léger, sablo-limoneux, bien aéré, qui permet un bon développement des racines. Un sol lourd, argileux, qui retient trop d’eau, peut entraîner des maladies des racines comme la pourriture. Les melons ont besoin de racines profondes pour se développer correctement. Il est donc recommandé de planter les melons dans des sols d’au moins 30 à 40 cm de profondeur.

    De plus le melon préfère un sol légèrement acide à neutre, avec un pH compris entre 6,0 et 6,8. Si le sol est trop acide ou trop alcalin, l’absorption des nutriments peut être perturbée, ce qui affecte la croissance des plantes.

    Avant de planter, il peut être utile de tester le pH du sol à l’aide d’un kit de test disponible dans les magasins de jardinage. Si nécessaire, le pH peut être ajusté avec de la chaux (pour un sol trop acide) ou du soufre (pour un sol trop alcalin).

  • Que peux-t-on semer en juillet ?

    En juillet, le jardin est en pleine production, mais il est encore possible de semer plusieurs légumes, plantes aromatiques et fleurs pour des récoltes en fin d’été, automne ou même pour l’année suivante.

    Les légumes à croissance rapide :

    • Radis : Semez des radis de 18 jours ou des radis d’automne pour une récolte rapide.
    • Roquette : Résistante à la chaleur, elle pousse vite.
    • Navets : Privilégiez les variétés hâtives pour les récolter avant l’hiver.
    • Carottes d’automne : Semez des variétés courtes pour les récolter avant l’hiver ou en début de printemps.
    • Épinards : Semez-les à l’ombre, car ils n’aiment pas trop la chaleur.
    • Bette à carde ou poirée: Très productive, elle peut être récoltée feuille à feuille.
    • Laitues et mesclun : Semez des variétés résistantes à la chaleur pour des récoltes successives.

    Les légumes pour l’automne et l’hiver :

    • Chou chinois et pak choï : À semer en fin juillet pour une récolte d’automne.
    • Poireau d’hiver : Commencez les semis pour récolter en fin d’automne.
    • Fenouil : Il aime la chaleur de l’été pour se développer.
    • Mâche : Une des meilleures salades d’hiver, à semer dès la fin du mois.
    • Chou de Bruxelles : Idéal pour des récoltes automnales.

    Les herbes aromatiques :

    • Coriandre : Elle peut être semée pour des récoltes d’automne.
    • Aneth : Rapide à pousser et parfait pour aromatiser les plats.
    • Persil : Semé en juillet, il restera productif jusqu’en hiver.
    • Basilic : Encore possible, mais mieux vaut le semer en pot pour le rentrer en automne.

    Les fleurs pour embellir le jardin et attirer les pollinisateurs :

    • Capucines : Elles repoussent les pucerons et sont comestibles.
    • Soucis : Ils fleurissent rapidement et sont excellents en culture associée.
    • Cosmos et zinnias : Peuvent fleurir jusqu’à la fin de l’automne.
    • Pavot de Californie : Apporte une touche colorée et se ressème facilement.

    En juillet, le choix est encore large, mais privilégiez les variétés à croissance rapide ou les légumes d’automne. Bon jardinage ! 🌱

  • Quand semer les choux raves ?

    Le chou-rave est une culture intéressante pour les jardiniers ! Cette plante appartient à la famille des Brassicacées, comme le chou, le brocoli et le chou-fleur. Elle est cultivée principalement pour son bulbe charnu, qui se développe juste au-dessus du sol, mais ses feuilles sont également comestibles et peuvent être utilisées comme des feuilles de chou.

    Le chou-rave aime les climats frais à modérément chauds. Il se cultive bien au printemps et à l’automne, car il n’aime pas les températures trop élevées.

    • Sous abri : Vous pouvez commencer les semis sous abri en février ou en mars pour les repiquer en pleine terre à partir de mi-avril.
    • Pleine terre : Les semis directs peuvent se faire de mi-avril à juin pour une récolte en été, ou en juillet-août pour une récolte d’automne.
  • Quand semer les choux chinois ?

    Printemps : Semez les choux chinois en mars-avril pour une récolte de début d’été.

    Fin d’été : Semez en août-septembre pour une récolte automnale, surtout pour les variétés comme le Pak-choï, plus adaptées aux cultures d’automne.

    Méthode de semis : Semez les graines directement en pleine terre, en poquets ou en lignes.

    Espacement : Laissez environ 30 cm entre chaque plant et 40 cm entre les rangs, car les choux chinois prennent de l’ampleur.

  • Comment cultiver du maïs au potager ?

    La culture du maïs est relativement simple, mais elle demande une bonne planification.

    Pour réussir sa culture il faut choisir une variété de maïs adaptée au climat et à l’utilisation prévue (consommation humaine, farine, alimentation animale, etc.). Les variétés précoces sont adaptées aux régions froides, tandis que les variétés tardives conviennent mieux aux climats chauds​.

    Le maïs préfère un sol riche, bien drainé et légèrement acide (pH entre 6 et 7). Un apport de compost ou de fumier bien décomposé améliore la fertilité du sol​.

    La période de semis se situe en avril ou mai, une fois que les risques de gel sont écartés. Si nécessaire, réchauffez le sol avec un tunnel en plastique avant le semis.

    Il est préférable de planter en carré (plutôt qu’en rangées) pour maximiser la pollinisation par le vent. Espacez les graines de 25-30 cm sur des lignes distantes de 70 cm​.

    Le maïs a ensuite besoin d’eau régulièrement, surtout pendant la floraison et la formation des épis.

    La récolte se fait environ 3 mois après le semis, lorsque les grains sont bien formés et que la peau des épis commence à sécher. Pour le maïs doux, récoltez plus tôt, avant que les grains ne durcissent​.

    En suivant ces conseils, vous pourrez cultiver du maïs en optimisant votre rendement tout en respectant les cycles naturels de la plante.

  • Pourquoi mes navets sont fibreux ?

    L’apport en azote est un élément crucial pour la culture des navets. Bien que l’azote (N) soit nécessaire pour une bonne croissance des feuilles, un excès peut entraîner une croissance excessive de la partie aérienne au détriment des racines, qui peuvent devenir fibreuses ou creuses. Les navets ont besoin d’un apport équilibré en azote, en phosphore (P) et en potassium (K) pour un développement harmonieux des racines.

    • Éviter les engrais riches uniquement en azote.
    • Fractionnement des apports : Par exemple, une première application au moment du semis pour stimuler la germination et les jeunes feuilles et une deuxième application : Lorsque les jeunes plants commencent à former les racines.
    • Incorporer du compost ou du fumier bien décomposé avant la plantation. Cela libère lentement l’azote, réduisant le risque d’excès.
    • Gestion en cas d’excès : si le sol est trop riche en azote, diluer cet excès avec des amendements comme des feuilles mortes, matières carbonées ou des engrais potassiques et phosphatés pour rééquilibrer le ratio NPK.
  • Pourquoi mes oignons présentent des petits points oranges?

    Il s’agit probablement de la rouille. Il s’agit d’une maladie cryptogamique (causé par un champignon) qui se développe sur les feuilles et qui affecte la photosynthèse des oignons. On peux choisir des variétés résistantes et éviter les excès d’azote.

    Pour renforcer les plants on conseille de les arroser avec du purin de consoude dilué. On peux aussi pulvériser une décoction de prêle ou  purin d’ortie dilué dés l’apparition des symptômes et en préventif, et supprimer les parties contaminés.

  • Que faire au jardin en janvier ?

    Janvier est une période de période idéale pour préparer la saison à venir et votre jardin. Voici quelques conseils :

    1. Préparez le sol en le désherbant et en l’aérant à l’aide d’une grelinette, si la terre n ‘est pas gelée. Apportez une couche de matière organique (compost bien mûr ou fumier décomposé) pour enrichir la terre en prévision du printemps

    2.Taillez les arbres fruitiers comme les pommiers, poiriers ou cognassiers pour éliminer les branches mortes ou malades et structurer leur forme. Évitez de tailler les espèces qui saignent facilement, comme les cerisiers.

    3.Vérifiez les protections hivernales (paillage, cloches ou voiles) en place pour protéger les plantes vivaces sensibles.

    4. Plantez et semez si le sol n’est pas gelé. Vous pouvez encore planter des bulbes comme les tulipes ou les jacinthes pour une floraison au printemps et commencez à semer sous abri des légumes comme les carottes, salades, épinards, mâche, persil ou fève ou des fleurs comme les bégonias et géraniums.

    5. Planifiez les cultures et vos commandes de graines 😉 pour le printemps, en tenant compte des rotations des cultures.

    6. Favorisez la biodiversité en installant des mangeoires avec des graines adaptées pour aider les oiseaux pendant l’hiver. Nettoyez les nichoirs pour accueillir les oiseaux au printemps.

    7. Aiguisez et nettoyez vos outils pour éviter la rouille.

    En suivant ces conseils, vous serez prêt pour une saison de jardinage réussie dès l’arrivée du printemps !

  • Comment les aubergines africaines sont-elles adaptées aux climats arides ?

    Les aubergines africaines, comme les variétés Solanum aethiopicum (aubergine goyo kumba, meketan, redd egg, striped toga… ) et Solanum macrocarpon (aubergine gbon kombara), sont bien adaptées aux climats tropicaux et subtropicaux, où elles sont principalement cultivées.

    Elles ont une capacité à tolérer :

    – la chaleur intense : Elles poussent bien dans des conditions de températures élevées, souvent supérieures à 25 °C.

    – les sols pauvres : Ces plantes peuvent s’épanouir dans des sols à faible fertilité, bien que des apports en compost ou fumier puissent améliorer les rendements.

    – une faible pluviométrie : Certaines variétés tolèrent des périodes de sécheresse, mais elles nécessitent tout de même un minimum d’eau pour la germination et la fructification.

    Conseils pour sa culture :

    1. Semis : Les graines sont souvent semées en pépinières pour protéger les jeunes plants. Après environ 3 à 4 semaines, les plantules sont transplantées dans les champs. L’espacement typique est d’environ 50 à 100 cm entre les plantes, en fonction de la variété.
    2. Arrosage : Bien que tolérantes à la sécheresse, les aubergines africaines ont besoin d’un arrosage régulier pendant la phase de floraison et de fructification. Des pratiques comme le paillage peuvent aider à conserver l’humidité du sol.
    3. Entretien : Le désherbage est essentiel pour éviter la concurrence avec les mauvaises herbes. Des traitements naturels contre les ravageurs (comme les pucerons ou les acariens) sont parfois nécessaires.
    4. Récolte : Elles atteignent leur maturité en 60 à 100 jours, ce qui permet plusieurs récoltes par an même avec des saisons de pluie courtes. Les fruits peuvent être récoltés jeunes pour une saveur plus douce ou mûrs pour un goût plus prononcé.

    Avec les changements climatiques, les aubergines africaines jouent un rôle crucial en tant que culture résiliente.

    Des projets d’agriculture durable mettent en avant leurs cultures locales pour garantir la sécurité alimentaire dans des régions vulnérables.

  • Quelle plante associer au petit pois ?

    Associer des plantes aux petits pois peut améliorer leur croissance, leur protection contre les ravageurs, et optimiser l’espace au jardin.

    Plantes bénéfiques à associer aux petits pois :

    Carottes : Les carottes et les petits pois ont des besoins différents en nutriments et ne se concurrencent pas. Les carottes, en occupant peu d’espace en surface, permettent d’optimiser l’espace sous les tuteurs des petits pois.

    Radis : Les radis poussent rapidement et peuvent être récoltés avant que les petits pois n’occupent trop de place.

    Épinards : Les épinards se développent bien à l’ombre légère des petits pois.

    Navets : Comme les radis, ils cohabitent bien avec les petits pois et utilisent efficacement l’espace au sol.

    Laitues : Les laitues apprécient l’ombre créée par les plants de petits pois, surtout en été.

    – Cucurbitacées (courges, courgettes) : Les feuilles larges des cucurbitacées protègent le sol autour des petits pois, réduisant l’évaporation d’eau.

    Betteraves : Les betteraves et les petits pois s’entendent bien, car leurs racines n’entrent pas en compétition directe.

    Plantes aromatiques (menthe, aneth, coriandre) : Ces plantes repoussent certains ravageurs comme les pucerons ou les altises

    Les plantes à éviter avec les petits pois : Certaines plantes sont de mauvaises compagnes pour les petits pois car elles entrent en compétition ou favorisent des maladies : Ail, oignon, échalote, poireau, tomates, piments et poivrons, fenouil, chou et brocoli.

  • A quelle fréquence arroser les petits pois ?

    Pour une irrigation efficace, évitez d’arroser le feuillage pour prévenir les maladies fongiques comme le mildiou et préférez l’arrosage au pied. Arrosez suffisamment pour humidifier les 10-15 cm supérieurs du sol, où se trouvent les racines, soit environ 20-25 mm d’eau par semaine (soit 20-25 litres par m²). Arrosez tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter une évaporation rapide et appliquez un paillage organique (paille, compost) pour conserver l’humidité et réduire les arrosages

    Résumé de la fréquence d’irrigation :

    Phase Fréquence
    Germination Tous les 2-3 jours
    Développement végétatif 1 à 2 fois par semaine
    Floraison et cosses Tous les 3-4 jours
    Maturation Tous les 7-10 jours

    En ajustant l’irrigation selon ces phases et les conditions locales, vous assurerez une bonne croissance et une récolte abondante. 🌱

  • Quand récolter le panais?

    Combien de temps avant la récolte du panais ?

    • En moyenne : 4 à 6 mois après le semis.
    • Semis de printemps (mars-avril) → Récolte entre août et novembre.
    • Semis d’été (mai-juin) → Récolte en hiver (idéal après les premières gelées).

    Les facteurs influençant la durée de sa croissance :

    – Variété : Certaines variétés sont plus rapides (120 jours), d’autres plus longues (180 jours).

    – Conditions climatiques : La chaleur excessive ralentit le développement. Une pousse lente et régulière donne des racines plus savoureuses.

    – Qualité du sol : Un sol meuble et profond permet une croissance optimale.

    – Arrosage : Un manque d’eau ralentit la croissance et peut rendre les racines fibreuses.

    Attendre les premières gelées pour un meilleur goût !

    Le panais devient plus sucré après un passage au froid, car il transforme son amidon en sucres pour se protéger du gel. Si possible, laissez-le en terre jusqu’à l’hiver pour une saveur optimale.

  • A quelle période semer les pois chiches?

    Le choix de la période de semis est essentiel pour assurer une bonne croissance des pois chiches et une récolte abondante. Il dépend principalement du climat, du type de sol et de la variété cultivée.

    En fonction des régions et de leur climat les recommandation ne sont pas les mêmes :

    Région Période de semis recommandée
    Climat méditerranéen Octobre – Novembre (semis d’automne)
    Climat tempéré Mars – Avril (semis de printemps)
    Climat continental Avril – Mai (une fois le gel terminé)
    Climat tropical Toute l’année, selon la saison des pluies

    En fonction de votre région et des conditions climatiques, vous pouvez ajuster la période et les techniques de semis pour obtenir un bon rendement !

    En effet, un semis trop tardif expose les plants aux fortes chaleurs en fin de cycle. Le pois chiche craint l’excès d’humidité, qui peut favoriser des maladies racinaires. En alternant sa culture avec des céréales ou d’autres cultures non-légumineuses vous préserverez la fertilité du sol.

  • Quel est le bon moment pour récolter les pois chiches?

    La récolte des pois chiches est une étape clé pour garantir une bonne qualité des grains et éviter les pertes dues aux maladies ou aux intempéries.

    Les pois chiches peuvent être récoltés à deux stades différents selon l’utilisation souhaitée :

    a) Récolte en pois chiches frais (immatures)

    • Si vous souhaitez consommer les pois chiches comme des petits pois (verts et tendres), il faut les récolter lorsqu’ils sont encore verts et gonflés, environ 90 à 100 jours après le semis.
    • Les gousses sont bien formées, mais encore tendres et faciles à ouvrir.
    • Idéal pour une consommation immédiate, en salades ou en accompagnement de plats cuisinés.

    b) Récolte en pois chiches secs (matures)

    • Pour obtenir des pois chiches secs destinés au stockage et à la transformation (houmous, farine, etc.), il faut attendre que les gousses soient bien sèches et jaunâtres.
    • La récolte a généralement lieu entre 110 et 140 jours après le semis.
    • Les feuilles jaunissent et commencent à tomber.
    • Les gousses deviennent dures et sèches, et lorsqu’on les secoue, on entend les graines qui bougent à l’intérieur.

    Après la récolte, les pois chiches doivent être bien séparés des résidus végétaux.

    Pour garantir une bonne conservation, il est recommandé de laisser sécher les pois chiches pendant plusieurs jours sous abri avant de les stocker.

    Une humidité trop élevée peut provoquer des moisissures et des attaques d’insectes.

    Stocker dans un endroit sec, frais et bien ventilé, dans des sacs en toile, des bocaux hermétiques ou des silos adaptés.

  • Quel type de sol convient à la culture des pois chiches ?

    Le pois chiche est une légumineuse rustique qui s’adapte à divers types de sols, mais certaines caractéristiques sont essentielles pour assurer une bonne croissance et un bon rendement.

    Caractéristiques du sol optimal :

    Le pois chiche préfère un sol léger et bien drainé, car il ne supporte pas l’excès d’humidité.

    Un bon drainage est essentiel pour éviter l’accumulation d’eau autour des racines, ce qui pourrait entraîner des maladies comme la fusariose ou la pourriture racinaire.Il est conseillé d’ameublir le sol avant la plantation en le travaillant sur une profondeur de 15 à 20 cm. Si votre sol est lourd (argileux), vous pouvez améliorer son drainage en y incorporant du sable ou du compost bien décomposé.

    Le pois chiche préfère un sol avec un pH compris entre 6,0 et 8,0.

    Si le pH est trop bas (acide), un apport de chaux peut être nécessaire.
    Si le pH est trop élevé (alcalin), l’ajout de matière organique (compost, fumier) peut aider à rééquilibrer le sol.

    Fertilité du sol et besoins en nutriments :

    Le pois chiche est une plante fixatrice d’azote, ce qui signifie qu’il enrichit naturellement le sol en azote grâce aux bactéries symbiotiques présentes sur ses racines (Rhizobium). Cependant, il a besoin d’autres nutriments pour bien se développer :

    🔹 Phosphore (P) : Favorise le développement des racines et la formation des gousses. Un apport de superphosphate (30-40 kg/ha) peut être utile.
    🔹 Potassium (K) : Essentiel pour la floraison et la résistance aux stress climatiques.
    🔹 Calcium (Ca) et soufre (S) : Nécessaires en faible quantité, surtout dans les sols pauvres.

    Travail du sol :

    • Labour léger (15-20 cm) : Aère la terre et améliore la pénétration des racines.
    • Éviter un labour trop profond, qui pourrait perturber l’équilibre microbien du sol.
    • Faux-semis recommandé : Cette technique permet de faire germer les mauvaises herbes avant le semis pour ensuite les éliminer, réduisant ainsi la concurrence avec le pois chiche.
  • Quand semer la poirée?

    La poirée (ou blette) est une plante rustique qui peut être semée à différentes périodes de l’année selon le climat et les conditions de culture.

    Période idéale de semis en pleine terre :

    Début du printemps (mars-avril) : Lorsque les températures commencent à se réchauffer et que les risques de gel sont faibles.

    Fin du printemps à début d’été (mai-juin) : Pour une récolte estivale et automnale.

    Fin d’été (août-septembre) : Dans les régions au climat doux, pour une récolte hivernale et printanière.

    Période idéale de semis sous abri : Possible dès février, surtout en godets, pour être repiqué en pleine terre après les dernières gelées.

     

  • Comment conserver les tomates ?

    À température ambiante : Les tomates fraîchement récoltées se conservent mieux à température ambiante (environ 15-20°C). Évitez de les réfrigérer, car cela peut altérer leur saveur et leur texture.

    Conservation en cagettes : Placez-les dans des cagettes, en une seule couche, pour qu’elles ne s’écrasent pas.

    Maturation des tomates vertes : En fin de saison, si vous  avez des tomates encore vertes, vous pouvez les cueillir et les placer à température ambiante dans un endroit sombre pour les faire mûrir. Vous pouvez également les placer à côté de fruits comme des bananes ou des pommes, qui dégagent de l’éthylène, un gaz qui favorise la maturation.

  • Quel est le type de sol adapté à la culture des navets ?

    Le navet pousse bien dans un sol bien drainé, riche en nutriments, et meuble pour permettre le bon développement des racines.

    Un sol limoneux ou sableux est idéal car il facilite la croissance des racines et leur forme régulière. Les navets n’aiment pas les sols trop compacts ou mal drainés, ce qui peut entraîner des racines déformées ou des maladies.

    Un compost bien décomposé ou du fumier vieilli ajouté avant la plantation est utile.

    Les sol inadaptés :

    – Sols argileux : Ces sols peuvent retenir trop d’eau, entraînant l’asphyxie des racines et des pourritures. Toutefois, ils peuvent être améliorés par l’ajout de sable ou de matière organique.

    – Sols pauvres : Des sols très pauvres en nutriments produiront des racines petites et fibreuses.

    Le pH est un facteur important pour la culture du navet, car un sol trop acide ou trop alcalin peut réduire la disponibilité des nutriments et favoriser certaines maladies comme la hernie des crucifères.

    Neutre à légèrement alcalin (pH 6,5-7,0) : C’est la plage idéale pour une bonne absorption des nutriments essentiels comme le phosphore et le potassium.

    Que faire en cas de pH inadéquat ?

    • Si le sol est trop acide : Ajoutez de la chaux agricole (calcaire broyé) pour relever le pH.
    • Si le sol est trop alcalin : Ajoutez du soufre ou du compost acide (comme des aiguilles de pin) pour réduire le pH.
  • Quelle variété d’oignon choisir?

    Les variétés d’oignons se différencient par leur couleur, leur goût, leur période de culture et leur aptitude à la conservation. Les principales catégories sont :

    L’oignon jaune : La variété la plus commune, à chair blanche et enveloppée de fines pelures dorées. Idéal pour la cuisine quotidienne, il a un goût équilibré entre douceur et piquant, parfait pour les soupes, les sauces, ou les plats mijotés. Très bonne conservation (jusqu’à plusieurs mois). Exemples de variétés: Jaune Sturon bio, Densité Jaune, Oignon de Mazé, Paille des vertus.

    L’oignon rouge : oignon à la peau pourpre et chair rougeâtre, souvent d’une saveur plus douce que les jaunes. Consommé cru dans les salades, les burgers, ou les pickles, car son goût sucré est agréable, il est moins piquant et plus décoratif dans les plats. Sa durée de conservation est plus courte (quelques semaines à 2 mois). Exemples de variétés : Oignon de Saint-Turjan , Red Baron, Robeljia, Rouge long de Florence

    L’oignons blanc : Sa chair est blanche et sa peau fine, il a un goût doux et subtil. Il est parfait pour des recettes où un goût discret est souhaité, comme les plats rapides ou les crudités. Il pousse rapidement, mais doit être consommé rapidement après la récolte. Exemples de variétés : Blanc Musona, Blanc de Paris, Barletta.

    L’échalote (parfois confondues avec les oignons) : Plus petites, à peau fine et chair douce, elles forment plusieurs bulbes au lieu d’un seul. Elle est idéale pour les sauces ou les plats fins, leur goût est plus raffiné que celui des oignons. Elle bénéficie d ‘une excellente conservation (souvent meilleure que les oignons jaunes). Exemples de variétés : Jermor, Ronde de Jersey

    Les critères pour choisir une variété :

    Climat : Certaines variétés sont adaptées aux climats doux, d’autres tolèrent mieux le froid.

    Utilisation culinaire : Si vous privilégiez des recettes crues, optez pour les oignons rouges ou blancs. Pour les plats mijotés et conserves, préférez les jaunes.

    Durée de conservation : Les jaunes se conservent mieux pour une utilisation prolongée.

    Période de culture : Hiver : Préférez les variétés hâtives ou à jours courts. Printemps/été : Variétés classiques, à jours longs.

  • Quelle préparation du sol pour cultiver des oignons?

    La préparation du sol est cruciale pour assurer une bonne croissance des oignons. Ces plantes-racines nécessitent un sol bien drainé, riche en nutriments, et sans excès d’humidité.

    Exposition : Les oignons aiment le plein soleil. Choisissez un endroit ensoleillé pour stimuler leur développement et éviter les maladies liées à l’humidité.

    Rotation des cultures : Ne plantez pas les oignons dans une parcelle ayant récemment accueilli d’autres alliacées (ail, poireaux, échalotes) pour limiter les maladies du sol comme la pourriture blanche.

    Aération du sol : Ameublissez le sol en le bêchant sur environ 20 cm de profondeur pour faciliter le développement des racines et des bulbes. Les oignons redoutent les sols lourds et argileux qui retiennent l’eau. Si votre sol est trop compact, incorporez du sable ou du gravier fin pour améliorer le drainage. Passez un croc ou une griffe pour briser les dernières mottes et aérer le sol. Cela permettra aux bulbes de mieux s’étendre.

    Enrichir le sol : Ajoutez du compost bien décomposé ou du fumier ancien (incorporé au moins 6 mois avant la plantation pour éviter un excès d’azote). Amendements spécifiques : Les oignons préfèrent un sol riche en phosphore et potassium, qui soutiennent la croissance des bulbes. Vous pouvez ajouter :

    – De la poudre de roche ou des cendres de bois pour le potassium

    – Du phosphate naturel ou de la farine d’os pour le phosphore.

    Désherbage et nivellement : Les oignons détestent la concurrence des mauvaises herbes. Nettoyez soigneusement la parcelle avant la plantation. Nivelez le sol avec un râteau pour créer une surface plane et éviter la stagnation de l’eau.

    Espacement : Tracez des sillons peu profonds (2-3 cm de profondeur) espacés de 25-30 cm pour semis ou plantation.

    Un sol bien préparé est aéré, drainé, et enrichi en phosphore et potassium. Cette préparation permet aux oignons de développer des bulbes sains et d’éviter les problèmes comme la pourriture ou les carences.

  • Qu’est ce que l’épinard perpétuel?

    L’épinard perpétuel est une plante assez intéressante. Il ne s’agit pas tout à fait d’un « vrai » épinard (Spinacia oleracea), mais plutôt d’une plante apparentée, souvent appelée Chénopode Bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus) ou épinard d’été. Cet épinard perpétuel est une plante vivace qui peut produire pendant plusieurs années, contrairement à l’épinard traditionnel, qui est une annuelle.

    Une fois installé, il ne nécessite que très peu de soin et continue de produire pendant plusieurs années (généralement entre 5 et 10 ans) et contrairement aux épinards annuels, qui montent facilement en graines avec la chaleur, l’épinard perpétuel ne monte pas en graines en été. Il est donc plus adapté aux climats chauds ou aux périodes estivales.

    Certaines personnes trouvent l’épinard perpétuel légèrement plus amer que l’épinard traditionnel, bien qu’il perde un peu cette amertume à la cuisson. Il prend un peu plus de temps pour atteindre sa pleine maturité.

    Il est particulièrement adapté aux jardins « autonomes » ou aux potagers où l’on privilégie les plantes vivaces qui nécessitent peu d’entretien.

  • Pourquoi l’amarante est un « super-aliment » ?

    En raison de sa combinaison de protéines, de minéraux, de fibres, d’antioxydants et de son absence de gluten, l’amarante est classée comme un super-aliment. Contrairement à la plupart des plantes, l’amarante contient tous les acides aminés essentiels, y compris la lysine, qui est souvent faible dans les autres céréales. L’amarante est riche en minéraux tels que le calcium, le fer, le magnésium, le phosphore et le potassium. Elle est particulièrement précieuse pour son apport en fer (important pour prévenir l’anémie) et en calcium, ce qui est rare pour une plante. Comme le quinoa ou le sarrasin, l’amarante est naturellement sans gluten. Des études ont montré que certains composés de l’amarante, notamment les peptides bioactifs, peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, contribuant ainsi à réduire l’inflammation chronique associée à diverses maladies.

    Elle répond aux besoins nutritionnels modernes tout en étant adaptée aux régimes spécifiques, ce qui lui confère une grande polyvalence dans l’alimentation saine.

  • Quelles céréales cultiver au potager?

    Cultiver des céréales au potager est une idée intéressante pour diversifier les cultures. Voici quelques céréales adaptées à un jardin potager :

    • le blé, une céréale polyvalente, utilisée pour la farine ou comme fourrage, aime les sols bien drainés et une exposition ensoleillée. Il nécessite un désherbage régulier et arrosage léger en cas de sécheresse​.
    • le maïs, pour une consommation en épis (maïs doux) ou grains (maïs grain).
    • l’avoine, une culture peu exigeante, résistante au froid pour alimentation humaine ou animale.
    • l’orge, utilisée pour la bière, les soupes ou comme fourrage, peux se semer à l ‘automne ou au printemps.
    • le millet, parfait pour les climats chauds et secs, ses graines sont comestibles pour les humains et les oiseaux.
    • le sarrasin, c’est une pseudo-céréale (famille des polygonaceae). Idéal pour les sols pauvres, il se sème au printemps ou à l’été et peux se récolter pour faire de la farine.
    • le quinoa, est également une pseudo-céréales, riche en protéines et sans gluten, il est très résistant à la sécheresse et aux maladies.
    • le sésame, est également une pseudo-céréales (famille des pedaliaceae), résistant à la sécheresse, ses graines se consomment dans les salades, dans les pâtisserie, en boulangerie.
    • l‘amarante, de la famille des amaranthaceae, produit une multitude de petites graines, riche en protéines. C’est une plante très peu exigeante et résistante à la sécheresse.
    • le sorgho, pour tous type de sol et exposition ensoleillé, se consomme comme le riz ou bien en farine. C’est une plante résistante à la sécheresse.

    Pour cultiver les céréales au potager :

    • Laissez de l’espace entre les rangs pour faciliter l’aération.
    • Alternez les céréales avec des légumineuses pour enrichir le sol en azote
    • Récoltez lorsque les grains sont mûrs et secs.

    Ces cultures sont non seulement productives mais aussi décoratives, grâce à leurs épis élégants!

  • Quand semer les graines d’aubergine ?

    Le cycle de culture de l’aubergine est long. Il est donc conseillé de commencer les semis relativement tôt. Dans le sud de la France, le semis peut se faire entre février et fin mars sous abris. Dans les autres régions, le semis peut se faire de fin février à fin avril.

  • Où placer les semis d’aubergine ?

    Les semis doivent être placés dans des conditions favorables à la germination avec un minimum de 20°C si possible (tunnel plastique, châssis ou dans la maison). Le lieu doit être lumineux. Dans une maison, ils peuvent être placés derrière une fenêtre par exemple ou dans une véranda chauffée.

  • Comment semer les graines d’aubergine ?

    Les aubergines se sèment en mettant des graines dans des barquettes (1 graine tous les 3 centimètres en tout sens) préalablement remplie de terreau. Vous pouvez aussi utiliser un godet ou un pot. Il est conseillé de recouvrir la graine de son épaisseur en terreau, puis de tasser légèrement. Le premier arrosage peut se faire par capillarité en trempant le contenant dans une bassine d’eau pour éviter de casser la surface du semis. Placer les semis à 20 °c (température idéale) et dans un endroit lumineux (derrière une fenêtre par exemple).

  • A quelle profondeur faut-il semer les graines ?

    Pour favoriser la germination des graines, il est conseillé de les recouvrir de leur épaisseur en terreau. Pour des graines de petites tailles comme les tomates ou les aubergines, on recouvre la semence de 2 à 3 millimètres. Pour des graines de taille plus importante comme les haricots, on les recouvre de 1 centimètre. Si les graines sont semées trop profondément, elles n’auront pas assez d’énergie pour soulever le terreau et sortir. Il y a aussi un risque important qu’elles pourrissent. Il ne faut pas oublier que dans la nature les graines germent souvent en étant très peu recouvertes de terre.

  • A quelle profondeur semer les graines de tomates ?

    Pour favoriser la germination des graines, il est conseillé de les recouvrir de leur épaisseur en terreau. Pour des graines de petite taille comme les tomates, on recouvre la semence de 2 à 3 millimètres. Si les graines sont semées trop profondément, elles n’auront pas assez d’énergie pour soulever le terreau et sortir. Il y a aussi un risque important qu’elles pourrissent.

  • Dans quel sens semer les graines de courges ?

    Les graines de courge ont une partie plus étroite ou parfois se terminant en pointe. C’est à cet endroit précis que les racines vont sortir. Il est donc conseillé de semer la graines en plaçant la pointe vers le bas. Dans cette position, les racines vont directement s’enfoncer dans le terreau ou la terre et permettre, grâce à la force de la racine, d’expulser à l’air libre, les téguments contenant les deux cotylédons (les deux premières feuilles). Si vous ne savez pas, pour certaines courges comme les concombres ou les melons, par où vont sortir les racines, vous pouvez semer la graines à plat. La nature faisant bien les choses, la racine grâce au géotropisme va pousser vers la terre, et la tige avec les feuilles vont croître vers l’air.

  • Pourquoi choisir de semer pour son jardin  ?

    La culture des graines est une activité fascinante, car elle permet de comprendre le cycle de vie des plantes et de devenir plus autonome en jardinage. Les graines contiennent tout ce qu’il faut pour démarrer une nouvelle vie végétale, et en les plantant, on peut voir ce processus d’évolution. Certaines personnes trouvent même que cultiver leurs propres plantes à partir de graines est plus gratifiant que d’acheter des plants déjà poussés. Il existe des graines faciles à cultiver pour les débutants, comme les graines de légumes (tomates, courgettes) ou les herbes aromatiques (basilic, persil). Planter des graines peut aussi être économique et plus respectueux de l’environnement.

  • Quand semer les courgettes ?

    En intérieur ou sous abri : dès avril, pour les repiquer en pleine terre après les dernières gelées.

    En pleine terre : vers mai-juin, une fois que les risques de gelées sont passés et que les températures sont douces.

  • Quelle variété de courgettes choisir ?

    Les plus connues des variétés sont les suivantes, mais il existe beaucoup de variété de forme et goût pour les courgettes :

    Courgettes classiques : Comme la ‘Black Beauty’ ou la ‘Diamant’, elles donnent des fruits verts foncés allongés.

    Courgettes rondes : Idéales pour les farcis, les variétés comme la ‘Ronde de Nice’ sont productives et compactes.

    Courgettes jaunes : Les variétés jaunes, comme la ‘Gold Rush’, ont une chair douce et apportent de la couleur dans le potager.

    Courgettes grimpantes : Certaines variétés, comme la ‘Courgette de Virginie’, sont semi-grimpantes et peuvent être palissées pour gagner de l’espace

  • Comment cultiver du basilic ?

    Pour obtenir une bonne levée des graines il faut les semer à la surface du terreau, sans les enterrer profondément, car elles ont besoin de lumière pour germer.
    Il faut garder ensuite le sol humide et placer le pot ou le semis dans un endroit ensoleillé et chaud. La germination prend environ 1 à 2 semaines.
    Lorsque les plants ont 4-5 feuilles, on peux les repiquer en pleine terre ou en pot, en espaçant chaque plant d’environ 20 à 30 cm.

    Si le basilic commence à fleurir, on peux couper les fleurs pour rediriger l’énergie vers les feuilles, car les feuilles sont plus savoureuses avant la floraison.

  • Pourquoi cultiver des plantes aromatiques au jardin ?

    Les herbes aromatiques sont non seulement utiles en cuisine, mais elles jouent également un rôle important au jardin :
    Elles attirent les pollinisateurs : Les fleurs de la ciboulette, de la lavande et du thym attirent les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
    Elles sont un répulsif naturel : Certaines, comme le basilic et la menthe, repoussent les nuisibles comme les mouches blanches et les pucerons.
    Elles nécessitent un faible entretien : Beaucoup d’herbes aromatiques sont peu exigeantes et peuvent pousser dans des sols pauvres.
    En cultivant des plantes aromatiques, vous obtenez à la fois des ingrédients frais pour la cuisine et une aide précieuse pour un jardin plus équilibré et moins dépendant des produits chimiques.
    Ces plantes offrent une culture accessible même aux jardiniers débutants, avec des récoltes régulières tout au long de la saison.

  • Comment cultiver de la ciboulette ?

    Conditions : Plein soleil ou mi-ombre, sol léger et bien drainé. Semis : Au printemps ou en automne. Arrosage : Régulier, mais sans excès. Récolte : Couper les tiges à la base.

    La ciboulette repousse rapidement et fournit des récoltes continues.

  • Quand semer les haricots ?

    Choisir le bon moment pour semer les haricots est essentiel pour obtenir une culture réussie, car ils sont sensibles aux températures froides et aux gelées.

    La température du sol doit être au minimum de 12 °C, idéalement 15 °C et plus. La période de semis est après les dernières gelées, généralement d’avril à mai selon les régions. Pour une récolte continue, il est recommandé d’échelonner ses semis, particulièrement pour les haricots nains. On peux utiliser des repères naturels (floraison du lilas ou des pissenlits) ou des techniques de réchauffement pour optimiser le semis en fonction des conditions locales.

  • Quand semer le melon?

    En général, les graines de melon sont semées à l’intérieur ou en serre environ 4 à 6 semaines avant la date de plantation extérieure, lorsque les températures sont stabilisées. Le sol doit atteindre au moins 18°C pour bien favoriser la germination, ce qui se produit souvent entre la mi-avril et la mi-mai dans les régions tempérées. Au moment de repiquer les plants, un espace de 80 cm à 1 mètre entre eux est généralement recommandé. Cela permet aux vignes de s’étendre sans trop se gêner et évite que les feuilles et les fruits ne se touchent, ce qui aide à prévenir les maladies fongiques.

  • Comment cultiver de la mâche ?

    La mâche (Valerianella locusta), aussi appelée « doucette » ou « salade de blé », est une salade d’hiver facile à cultiver et appréciée pour sa douceur et sa texture tendre.

    La mâche préfère un climat frais et résiste bien au froid, ce qui en fait une culture idéale pour l’automne et l’hiver. Elle a besoin d’un sol léger, bien drainé, riche en humus et légèrement humide. Un sol compact est acceptable si bien ameubli avant le semis.

    Période de semis : De juillet à octobre selon la région, en semis précoce : Pour une récolte en automne et tardif pour une récolte hivernale ou printanière.

    Méthode de semis : Tracez des sillons peu profonds (1 cm) espacés de 20-25 cm. Semez clair et recouvrez légèrement de terre fine. Tassez légèrement avec le dos du râteau.

    Entretien : Maintenez le sol humide, surtout après le semis, pour favoriser la germination et désherbez régulièrement pour éviter la concurrence des mauvaises herbes.

    Récolte : La mâche est prête environ 10 à 12 semaines après le semis, lorsque les rosettes sont bien formées. Coupez les rosettes à la base avec un couteau ou tirez délicatement pour ne pas endommager les racines.

    Variétés recommandées :

    Avec un entretien minimal et sa capacité à pousser dans des conditions fraîches, la mâche est une culture parfaite pour prolonger la production de votre potager en automne et hiver.

  • Quand planter les pastèques?

    La période idéale dépend du climat de votre région. Les pastèques sont des plantes de saison chaude qui nécessitent une température constante pour bien germer et croître.

    En climat chaud, on peux semer de février à mars pour une récolte estivale et en climat tempéré, d’avril à mai après les dernières gelées.

    Une température du sol d’au moins 18-21 °C est requise pour favoriser la germination. Il est préférable de démarrer les semis en intérieur 3 à 4 semaines avant la plantation en pleine terre lorsque les risques de froid sont passés.

  • Quelles fleurs semer avec des enfants ?

    Semer des fleurs avec des enfants est une activité amusante et éducative. Pour garder leur attention et leur offrir une expérience réussie, il est important de choisir des fleurs faciles à cultiver, qui poussent rapidement, et qui offrent des couleurs ou des formes captivantes.

    Des fleurs faciles et résistantes :

    • Le tournesol (Helianthus annuus) : Les enfants adorent les voir grandir si vite et devenir gigantesques. Vous pouvez organiser une compétition pour savoir lequel pousse le plus haut.
    • La Capucine (Tropaeolum majus) :  Facile à semer, elle donne des fleurs colorées et comestibles! En bonus, elle attire les insectes comme les abeilles.
    • Pois de senteur (Lathyrus odoratus) : Les graines sont grosses (faciles à manipuler pour les petites mains) et les fleurs sont parfumées, ce qui plaît aux enfants.
    • La Tagete ou oeillet d’inde : Facile à cultiver, c’est une plante qui croît rapidement. Sa floraison est longue, surtout si on coupe ses fleurs fanées au fur et à mesure, tache que l’on pourra confier à l’enfant sans problème. 

    Des fleurs interactives :

    • Cosmos (Cosmos bipinnatus) : Les fleurs légères et aériennes poussent sans effort et offrent une palette de couleurs éclatantes.
    • Mimosa pudica : facile a observer et amusant, le moindre contact sur ses feuilles les fait se refermer.
    • Lavande (Lavandula angustifolia) : Les enfants aiment son parfum et elle attire les abeilles et papillons.
    • Marguerite (Leucanthemum Superbum) : Facile à reconnaître, elle permet aussi de jouer en créant des colliers ou des couronnes.

    Conseils pour réussir avec les enfants

    1. Impliquez les enfants en les laissant choisir les fleurs qu’ils préfèrent.
    2. Utilisez des pots ou des jardinières. Cela permet un accès facile et un suivi rapproché.
    3. Créez des étiquettes avec les enfants. Ils peuvent décorer des bâtonnets pour marquer les variétés plantées.
    4. Observez avec eux et encouragez-les à noter les changements (germination, croissance, floraison) dans un petit journal de jardinage.

    Ces fleurs simples et colorées offriront une expérience joyeuse et éducative pour vos enfants, tout en embellissant votre jardin.

  • Comment semer des petits pois ?

    En général, les petits pois se sèment au début du printemps (mars-avril) ou à la fin de l’hiver dans les régions où le climat est doux.

    Vous pouvez aussi semer en automne pour une récolte précoce au printemps, à condition que la variété et le climat local le permettent.

    Les petits pois aiment les sols légers, bien drainés, et riches en matière organique. Ils n’apprécient pas les sols lourds ou gorgés d’eau.

    Préparation :

    Ameublissez le sol en bêchant sur une profondeur de 20-30 cm pour faciliter l’enracinement. Ajoutez du compost ou un amendement organique si le sol est pauvre.
    Sélectionnez une variété adaptée à votre climat et à la saison (ex. : petits pois ronds pour le froid, ridés pour les climats doux).

    Si le sol est froid ou humide, trempez les graines dans de l’eau tiède pendant 12 heures avant de les semer pour accélérer la germination.

    Semis :

    Creusez un sillon de 2 à 3 cm de profondeur dans le sol (ou jusqu’à 5 cm si le sol est léger). Espacez les sillons de 40 à 50 cm si vous faites plusieurs rangs. Disposez les graines dans le sillon, en les espaçant de 2 à 3 cm pour les variétés naines et de 5 cm pour les variétés grimpantes. Recouvrez les graines avec une fine couche de terre (2 cm) et tassez légèrement avec la main ou le dos d’un râteau.

    Entretien :

    Maintenez le sol légèrement humide jusqu’à la levée des plantules, qui intervient généralement en 7 à 14 jours, selon les conditions. Placez des filets, des rames ou des branches pour permettre aux plants de grimper. Faites-le tôt pour éviter d’abîmer les racines en installant les supports plus tard.
    Éliminez régulièrement les mauvaises herbes qui pourraient concurrencer les jeunes plants. Une fois les plants bien installés, ajoutez un paillage pour garder le sol frais et limiter les arrosages.

    Résumé des distances de plantation

    Profondeur : 2 à 3 cm

    Espacement entre graines : 2 à 5 cm selon la variété

    Espacement entre rangs : 40 à 50 cm

    Avec ces étapes, vous aurez de bonnes chances de réussir vos semis et de profiter d’une belle récolte de petits pois dans 2 à 3 mois selon la variété ! 😊

  • Quand semer le panais?

    Le panais (Pastinaca sativa) se sème généralement au printemps, entre mars et juin, selon le climat de votre région.

    La germination du panais est lente (jusqu’à 3 semaines), donc un sol trop froid ralentira encore plus le processus. Un semis en mars-avril convient aux régions au climat tempéré, tandis qu’en climat plus froid, mieux vaut attendre mai.

    Semis en place : Le panais n’aime pas être transplanté, donc on le sème directement en pleine terre.

    Espacement des graines : Sème les graines en lignes espacées d’environ 30 cm, puis éclaircis après la levée pour ne garder qu’un plant tous les 10 à 15 cm.

    Arrosage régulier : Maintenez le sol humide pour favoriser la germination, mais évitez l’excès d’eau qui pourrait faire pourrir les graines.

  • Pourquoi mes graines de panais ne germent pas ?

    La germination du panais est réputée capricieuse car elle est longue (2 à 4 semaines) et les graines perdent rapidement leur pouvoir germinatif.

    Pour améliorer la levée :

    Utiliser des graines fraîches : Les graines de panais ont une viabilité courte (1 an, rarement plus). Il est donc important d’utiliser des graines récentes pour optimiser la germination.

    Faire tremper les graines avant le semis : Pour accélérer la germination, fais tremper les graines dans de l’eau tiède pendant 12 à 24 heures avant de les semer. Cela ramollit l’enveloppe et facilite l’absorption de l’eau.

    Semer en sol bien préparé : Un sol léger, bien ameubli et profond favorise une meilleure levée.

    Pré-chauffer le sol en début de saison : tôt au printemps il est possible de réchauffer le sol en posant une bâche plastique noire quelques semaines avant pour favoriser la germination.

    Associer avec des radis : Les graines de panais mettent du temps à lever, alors qu’un radis germe en quelques jours. Semer des radis en même temps que les panais marque les rangs et empêche la croûte du sol de se former, facilitant ainsi la levée du panais.

  • Que peut-on semer en février à l’intérieur ?

    Le mois de février est propice pour commencer a effectuer des semis en intérieur. Ils peuvent se réaliser sous tunnels plastiques, sous châssis ou dans la maison. Voici une liste de plantes potagères à semer en février dans des plaques alvéolées, en godets ou en pots : les aubergines, les poivrons, les tomates, les piments, les poireaux, les betteraves, certaines laitues, certains choux…etc

  • Que peut-on semer en février à l’extérieur ?

    Le mois de février est propice pour certains semis à l’extérieur. Voici une liste de plantes potagères à semer en février dans le potager : navet Petrowski, betterave, épinard, pois, fèves Aguadulce. Il faut bien sûr que les conditions soient favorables avec un terrain ressuyé et des températures suffisamment élevées.

  • Quand récolter les poireaux?

    Les poireaux d’été peuvent être récoltés environ 4-5 mois après le semis, tandis que les poireaux d’hiver sont récoltés environ 6-7 mois après le semis. Les poireaux peuvent rester en terre jusqu’à leur utilisation, surtout en hiver où ils tolèrent le froid.

    Pour une conservation à court terme, les poireaux peuvent être stockés au réfrigérateur, enveloppés dans un torchon humide. Pour un stockage plus long, il est possible de les conserver dans un endroit frais, en les enterrant légèrement dans du sable humide. Ils se congèlent également bien après blanchiment.

  • Quelle variété de navet choisir ?

    Le choix de la variété de navet dépend de plusieurs facteurs comme le climat, la période de plantation, l’objectif de culture (consommation rapide ou stockage) et les préférences gustatives.

    Les variétés hâtives sont adaptées à une récolte rapide, généralement en 30 à 60 jours après le semis.

    Exemples de variétés : Navet de Milan rouge : Racine plate, peau blanche avec une collerette rouge violacée, chair tendre. Navet de Milan à collet violet, Navet Petrowski Bio , Navet Marteau Bio

    Avantages : Croissance rapide pour une consommation immédiate, adaptées aux climats doux ou aux rotations courtes, bon choix pour les semis de printemps ou d’automne. Inconvénients : Durée de conservation limitée après la récolte, sensibles à la montaison si les températures sont trop chaudes.

    Les variétés de conservation (longue durée) se développent plus lentement (60 à 90 jours) mais sont robustes et se conservent bien pendant l’hiver.

    Exemples de variétés : Navet Jaune Boule d’Or : Variété ancienne avec une chair jaune sucrée et ferme. Navet Globe St Benoit : Bonne capacité de stockage, chair blanche tendre, saveur douce.

    Avantages : Idéales pour les récoltes d’automne et le stockage hivernal. Résistantes au gel léger, ce qui prolonge la période de récolte. Inconvénients : Nécessitent une période de croissance plus longue. Peu adaptées aux rotations courtes ou aux récoltes rapides.

  • Comment améliorer ma récolte de courgette ?

    Les courgettes produisent des fleurs mâles et femelles. Les fleurs femelles donneront les fruits après pollinisation. Il est important de disposé de plusieurs pied de courgettes pour favoriser la pollinisation.
    Les abeilles et autres pollinisateurs jouent un rôle essentiel ici, mais si les courgettes ne produisent pas bien, tu peux polliniser manuellement en touchant l’intérieur de la fleur mâle avec un pinceau et en transférant le pollen sur la fleur femelle.

  • Comment cultiver des physalis dans mon jardin ?

    Les physalis, également connus sous le nom de coqueret du Pérou, amour en cage ou lanterne japonaise (bien que ce dernier désigne souvent une espèce ornementale), sont des plantes du genre Physalis, appartenant à la famille des Solanacées (comme la tomate et l’aubergine). Les physalis produisent de petits fruits ronds et sucrés-enveloppés dans une calice en forme de lanterne. Il existe des variétés comestibles au goût sucré, doux ou acidulé (Physalis peruviana, Physalis ixocarpa, Physalis pruinosa…) et des variétés ornementales moins consommée car parfois amère (Physalis alkekengi).

    Les physalis apprécient les climats tempérés à chaud, une exposition en plein soleil ou en mi-ombre et un sol léger, bien drainé et riche en matière organique.

    Les semis se réalisent en intérieur au printemps, puis la plantation doit se faire en pleine terre en mai lorsque les gelées ne sont plus à craindre. Il est conseiller de pailler le sol pour éviter que les fruits tombés au sol ne pourrissent. Ils se récoltent ou se ramassent au sol lorsque les calices sont jaunes et séchés.

    Ce fruit est riche en Vitamines A, C et antioxydants. Il est faible en calories et favorise la digestion et renforce le système immunitaire.

    Précautions : Les feuilles et les calices sont toxiques car riches en alcaloïdes. Seul le fruit bien mûr est comestible. Certaines variétés (comme Physalis alkekengi) ne doivent pas être consommées crues.

    Les physalis sont parfaits pour ajouter une touche exotique au potager ou à vos plat !

  • A quelle distance planter les pastèques?

    L’espacement est crucial pour garantir que chaque plant de pastèque ait suffisamment de ressources et d’espace pour croître. Cela varie en fonction de la variété cultivée (taille des fruits et étalement des vignes).

    L’ espacement standard est : entre les plants dans une rangée : 90 cm à 1 m  et entre les rangées : 2 à 2,5 m pour permettre un bon étalement des vignes et un accès facile.

    Ces distances garantissent une aération suffisante, réduisent les risques de maladies et facilitent les opérations comme le désherbage ou la récolte.

    Pour une culture verticale vous pouvez cultivez des pastèques en treillis (avec des petites variétés comme Lune et Etoile, Navajo Winter), l’espacement peut être réduit à 50 cm entre les plants et 1,2 m entre les rangées, car les vignes poussent en hauteur au lieu de s’étaler.

  • Comment reconnaître une fleur de courgette mâle d’une fleur femelle ?

    La fleur femelle possède une minuscule courgette à la base de la fleur, tandis que la fleur mâle est simplement sur une tige fine.

  • Quand arroser les courgettes ?

    Il faut les arroser régulièrement, surtout en période chaude, car les courgettes sont gourmandes en eau. Il est préférable d’arroser au pied des plants, en évitant les feuilles pour réduire le risque de maladies.

  • Quelles plantes associer au poireau ?

    Le poireau se marie bien avec la carotte, car la carotte repousse la mouche du poireau, tandis que le poireau repousse la mouche de la carotte. Il s’associe également bien avec le céleri et les fraises.

  • Quand récolter les pastèques ?

    La récolte au bon moment est essentielle pour garantir la meilleure qualité de goût et une bonne durée de conservation.

    Les pastèques n’arrêtent pas de mûrir après avoir été cueillies, donc il est crucial de les récolter lorsqu’elles sont parfaitement mûres. Voici les principaux indicateurs :

    • La vrille (petite spirale qui pousse près de la tige du fruit) change de couleur. Elle passe de vert vif à brun ou sec. Si la vrille est encore verte, le fruit n’est pas prêt.
    • La peau de la pastèque devient terne et perd son aspect brillant. La zone où le fruit repose sur le sol (appelée « tache de sol ») change de blanc ou vert pâle à jaune crème ou doré.
    • En tapant sur la pastèque, un son sourd et profond indique qu’elle est mûre. Si le son est aigu ou métallique signifie qu’elle n’est pas prête ou qu’elle est trop mûre.
    • Elle est plus lourde qu’elle n’en a l’air à cause de la forte teneur en eau.
    • La texture de la tige qui relie le fruit à la plante commence à se dessécher légèrement.
  • Faut il buter les panais pendant leur croissance ?

    Le panais pousse principalement en profondeur, donc il n’a pas besoin d’un gros apport de terre comme les pommes de terre.

    Un buttage excessif pourrait même favoriser l’humidité excessive et entraîner un risque de pourriture.

    Conclusion : butter ou pas ?

    • Ce n’est pas obligatoire, car le panais pousse bien sans cette technique.
    • C’est utile si la racine dépasse trop du sol ou si on veux préserver l’humidité en été.
    • Astuce alternative : On peut pailler autour des plants pour garder le sol frais et éviter le verdissement.
  • Pourquoi cultiver la poirée dans un jardin en permaculture ?

    La poirée (ou blette) est une plante idéale pour la permaculture et les associations culturales, car elle est robuste, facile à cultiver et bénéfique pour de nombreuses autres plantes.

    La poirée s’intègre bien dans un jardin en permaculture grâce à plusieurs atouts :

    ✅ Rusticité et adaptabilité : Elle pousse dans divers types de sols et sous différents climats.
    ✅ Couverture du sol : Ses grandes feuilles protègent le sol du dessèchement et limitent la prolifération des mauvaises herbes.
    ✅ Production continue : En récoltant feuille par feuille, elle fournit une production sur une longue période.
    ✅ Amélioration du sol : Ses racines permettent d’aérer le sol et d’améliorer sa structure.

    L’association culturale est une technique clé en permaculture, et la poirée cohabite bien avec plusieurs espèces :

    🌿 Plantes bénéfiques :

    • Carottes 🥕 : Elles occupent peu d’espace en hauteur et profitent de l’ombre légère des blettes.
    • Choux 🥬 : Ces deux plantes n’entrent pas en concurrence, et la poirée peut servir d’écran contre le vent.
    • Radis 🌱 : Ils poussent rapidement et peuvent être récoltés avant que la poirée ne prenne trop de place.
    • Aromatiques (basilic, menthe, ciboulette) 🌿 : Elles repoussent certains ravageurs comme les pucerons.

    Plantes à éviter : Betteraves et Épinards❌ : De la même famille (Chénopodiacées), elles épuisent les mêmes nutriments du sol.

    La poirée est donc une excellente candidate pour un potager écologique et productif !

  • Quand et comment récolter la poirée pour prolonger sa production ?

    La récolte de la poirée (ou blette) est une étape clé pour garantir une production abondante et continue sur plusieurs mois. Une bonne gestion permet de profiter de ses feuilles tout au long de la saison sans épuiser la plante.

    Durée avant la première récolte : Environ 8 à 10 semaines après le semis.

    Période de récolte : Dès que les feuilles atteignent 20-30 cm, on peut commencer à prélever les feuilles extérieures.

    Récolte en continu : Possible de mai à novembre, voire toute l’année en climat doux.

    Hivernage possible : Dans les régions aux hivers doux, la poirée continue à produire même en hiver.

    Comment récolter pour prolonger la production ?

    Méthode de récolte en feuilles (récolte échelonnée) : Prélever les feuilles extérieures en les coupant à la base avec un couteau ou en les pinçant à la main. Ne pas toucher le cœur de la plante pour qu’elle continue à produire de nouvelles feuilles.

    Récolte en pied entier (si besoin d’un gros volume) : Couper la plante à 2-3 cm au-dessus du sol.Une nouvelle repousse est possible si le sol reste humide et si la température est clémente.

    Que faire après la récolte pour maintenir la production ?

    Arrosage régulier : Maintenir une humidité suffisante, surtout en été.
    Apport en nutriments : Ajouter du compost ou un engrais naturel (type purin d’ortie) pour stimuler la croissance.
    Éliminer les feuilles jaunies : Pour éviter la propagation de maladies et favoriser la repousse.

    Avec cette méthode de récolte, une poirée bien entretenue peut produire pendant 6 à 10 mois !

  • C’est quoi le binage ?

    Le binage sert à casser la croûte du sol pour éliminer les adventices (mauvaises herbes). Cela permet d’économiser l’arrosage en facilitant la pénétration de l’eau vers les racines.

  • Qu’est-ce qu’une plante monoîque ?

    On dit qu’une fleur est monoîque parce qu’elle contient un seul organe reproducteur. On parle de fleur mâle (avec des étamines) et de fleur femelle (avec un pistil). C’est le cas par exemple de la plupart des courges qui ont des fleurs mâles et des fleurs femelles sur la même plante.

  • Qu’est-ce qu’une plante hermaphrodite ?

    On dit qu’une fleur est hermaphrodite (ou bisexuée) parce qu’elle contient à la fois les organes reproducteur mâles et femelles de la plante.

  • Qu’est ce qu’une inflorescence ?

    Une inflorescence est la manière dont les fleurs sont regroupées sur une plante. Elles peuvent être regroupées en ombelles, capitule, cyme, grappes, corymbe….

  • Qu’est-ce qu’une fleur ?

    La fleur est la partie de la plante qui permet sa reproduction sexuée. Elle contient des organes mâles (étamines) et femelles (pistil). La fleur contient d’autres enveloppes commes les pétales ou les sépales. Les fleurs peuvent être solitaires, mais le plus souvent, elles sont regroupées en inflorescences.

  • Qu’est-ce qu’une graine ?

    Chez les plantes à fleur, la graine est un organe issue d’une reproduction sexuée ayant permis la fécondation de l’ovule et son développement. La graines est apte, après la germination de l’embryon et grâce a ses réserves, a donné naissance à un nouvel individu.

  • Qu’est-ce qu’une culture en dérobée ?

    Une culture en dérobée est une culture secondaire qui se fait entre deux culture principale.

  • Comment protéger son sol l’hiver ?

    L’hiver il est conseillé de protéger le sol de son potager. Vous pouvez soit faire des semis d’engrais vert de mi-août à mi-octobre en fonction des régions, soit à partir de mi-octobre, vous optez pour un paillage épais de feuilles mortes, de foin ou de paille.

  • Qu’est-ce que la sélection variétale ?

    La sélection variétale est un processus par lequel on croise deux plantes (la plante mère et la plante père) dans un objectif d’amélioration. La plante père et la plante mère sont choisit en fonction de leurs caractères (par exemple, critère de résistance à une maladie et adaptation à la sècheresse). Cette sélection variétale passe par le transfert d’un caractère d’une plante à une autre.

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