Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.
Les plantes qui souffrent de sécheresse montrent souvent des symptômes bien visibles, mais ils peuvent varier selon les espèces. Voici les signes les plus courants d’un manque d’eau :
Feuilles flétries ou tombantes : Lorsque les plantes manquent d’eau, elles tentent de conserver leur humidité en repliant leurs feuilles ou en les laissant tomber. Le feuillage peut également s’affaisser, surtout pendant les heures les plus chaudes.
Jaunissement ou brunissement des feuilles : Un manque d’eau entraîne souvent une décoloration des feuilles, qui deviennent jaunes ou brunes, en commençant généralement par les bords.
Feuilles sèches et cassantes : Les feuilles peuvent se dessécher complètement, surtout si le manque d’eau est prolongé. Elles deviennent alors cassantes au toucher.
Croissance ralentie : Les plantes déshydratées ont du mal à croître. Si vous observez une absence de nouvelles pousses ou une diminution de la taille des feuilles, cela peut être dû à un manque d’eau.
Taches brunes : Certaines plantes développent des taches sèches brunes (particulièrement sur les feuilles et les bords) en raison du stress hydrique.
Le palissage est une technique de jardinage qui consiste à soutenir les plantes en les attachant à un support vertical, comme un treillis, des fils ou des tuteurs. Cette méthode est couramment utilisée pour les plantes qui ont des tiges rampantes ou grimpantes, comme les melons, les concombres, les tomates et les haricots ramants.
Le palissage permet de :
En général, les graines de melon sont semées à l’intérieur ou en serre environ 4 à 6 semaines avant la date de plantation extérieure, lorsque les températures sont stabilisées. Le sol doit atteindre au moins 18°C pour bien favoriser la germination, ce qui se produit souvent entre la mi-avril et la mi-mai dans les régions tempérées. Au moment de repiquer les plants, un espace de 80 cm à 1 mètre entre eux est généralement recommandé. Cela permet aux vignes de s’étendre sans trop se gêner et évite que les feuilles et les fruits ne se touchent, ce qui aide à prévenir les maladies fongiques.
Les plantes fixatrices d’azote, aussi appelées plantes légumineuses, sont des végétaux qui ont la capacité de « capturer » l’azote atmosphérique et de le transformer en azote assimilable dans le sol, grâce à une symbiose avec des bactéries spécifiques. Ces plantes sont particulièrement utiles dans les potagers et les systèmes agricoles durables, car elles enrichissent naturellement le sol en azote, réduisant ainsi le besoin d’engrais chimiques.
Les plantes fixatrices d’azote abritent dans leurs racines des bactéries du genre Rhizobium (et parfois d’autres bactéries symbiotiques) qui vivent dans des nodules racinaires. Ces bactéries absorbent l’azote de l’air (N₂) et le transforment en ammonium (NH₄⁺), une forme d’azote que la plante peut utiliser.
Voici quelques-unes des plantes les plus couramment utilisées pour leur capacité à fixer l’azote :
Légumineuses : Pois et haricots (fèves, pois mange-tout, haricots verts), luzerne et trèfle, vesce, trèfle incarnat, lentilles, pois chiches, soja,…
Autres exemple de plantes fixatrices d’azote : Aulne, sureau, argousier,…
Le poireau est une plante exigeante, qui a besoin d’un sol riche en azote. Un apport de compost ou de fumier bien décomposé lors de la préparation du sol est bénéfique. Ensuite, en cours de croissance, vous pouvez appliquer un engrais riche en azote, comme du purin d’ortie, pour stimuler la croissance des fûts.
Les poireaux nécessitent un sol régulièrement humide, surtout pendant les premières semaines suivant la plantation. Par la suite, adaptez l’arrosage en fonction des précipitations. Attention à l’excès d’humidité qui peut favoriser les maladies.
Pour obtenir des fûts bien blancs et tendres, il est conseillé de « butter » les poireaux en ajoutant progressivement de la terre autour des tiges au fur et à mesure qu’ils poussent.
En été, un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol et à limiter la croissance des mauvaises herbes.
Utiliser des treillis ou des supports pour cultiver les concombres en hauteur présente plusieurs avantages :
– une meilleure circulation de l’air, ce qui aide à réduire les risques de maladies fongiques comme le mildiou et l’oïdium.
– une protection contre l’humidité car les fruits restent secs et propres.
– un gain d’espace : Les concombres sont des plantes grimpantes qui prennent beaucoup de place au sol. Les cultiver verticalement permet d’économiser de l’espace, ce qui est particulièrement utile dans les petits jardins.
– un accès facilité aux fruits : Les concombres suspendus sont plus faciles à repérer et à récolter, ce qui réduit les risques de les oublier et de les laisser trop mûrir.
exemple de supports possibles : treillis en bois, en métal ou en plastique, filet suspendu, pyramides ou tipi de bambou, espaliers inclinés…
Voici quelques maladies courantes de la tomate et comment les gérer :
– Le mildiou est une maladie fongique très commune qui apparaît souvent par temps humide et frais, formant des taches brunâtres sur les feuilles et les fruits. Prévention : Utilisez un espacement suffisant entre les plants pour favoriser la circulation de l’air et limite les arrosages par le dessus. Évitez d’arroser les feuilles, arrose plutôt au pied. Traitement : La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) peut être appliquée de façon préventive, mais avec modération, car elle peut s’accumuler dans le sol. Il existe aussi des fongicides naturels, comme les décoctions de prêle.
– L’oïdium ou blanc des feuilles, est un champignon qui laisse des taches poudreuses blanches sur les feuilles et freine la photosynthèse. Prévention : Plante tes tomates dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Utilisez du paillage pour éviter les éclaboussures d’eau du sol sur les feuilles. Traitement : Une solution naturelle consiste à pulvériser un mélange d’eau et de lait (1 part de lait pour 9 parts d’eau). Sinon, le bicarbonate de soude peut aussi être utilisé en traitement léger.
– La fusariose et verticilliose sont des champignons qui attaquent le système racinaire, provoquant le flétrissement des feuilles. La fusariose et la verticilliose sont difficiles à traiter une fois installées. Prévention : Choisissez des variétés résistantes et utilisez une rotation des cultures. Ne replantez pas de tomates ou autres solanacées (comme les pommes de terre) au même endroit chaque année. Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif efficace, donc une bonne prévention est cruciale.
– La pourriture apicale (nécrose du fruit), aussi appelé “cul noir”, se manifeste par une tache noire et sèche sur le bas du fruit. Il est lié à un déséquilibre en calcium et à un stress hydrique. Prévention et traitement : Assurez un arrosage régulier pour éviter les variations d’humidité, et enrichissez le sol en calcium si besoin (par exemple, en ajoutant un peu de coquilles d’œufs broyées).
Rotation des cultures : Ne plantez pas de tomates ou d’autres solanacées au même endroit chaque année. La rotation des cultures permet de réduire l’accumulation de pathogènes dans le sol.
Espacement et taille des plants : Laissez suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air et taille les feuilles inférieures pour limiter le risque de maladies.
Arrosage au pied : Arrosez directement au pied des plantes pour éviter de mouiller les feuilles, ce qui favorise le développement des champignons.
Paillage : Utilisez un paillage organique pour éviter les éclaboussures du sol sur les feuilles et réguler l’humidité.
Si vous souhaitez prolonger la récolte, supprimez les nouvelles fleurs à la fin de l’été. Cela aide la plante à concentrer son énergie sur les fruits existants plutôt que sur de nouvelles tomates qui n’auront pas le temps de mûrir avant la fin de la saison. Tout au long de la croissance de la plante, taillez les gourmands (petites pousses qui se développent entre les tiges principales) peut aussi aider à optimiser la production en permettant à la plante de mieux ventiler et de concentrer ses ressources.
La préparation du sol est cruciale pour une culture de tomates réussie, car elle fournit les nutriments et les conditions nécessaires à un bon développement des plants.
Voici les étapes pour préparer un sol optimal avant de planter les tomates :
Une bonne préparation du sol garantit aux tomates un démarrage optimal, et les rendra plus résistantes aux maladies et stress environnementaux.
Savoir reconnaître les signes d’un excès ou d’un manque d’eau chez les plantes est essentiel pour maintenir un jardin en bonne santé.
Un excès d’eau peut aussi être très néfaste pour les plantes, car il entraîne souvent des maladies fongiques et empêche les racines d’absorber correctement l’oxygène. Voici les signes les plus courants d’un excès d’eau :
Feuilles jaunes, molles ou flétries : Un jaunissement généralisé, notamment des feuilles du bas, est un signe d’excès d’eau. Contrairement au manque d’eau, les feuilles ne sont pas cassantes mais plutôt molles et affaissées.
Chute des feuilles : En cas d’arrosage excessif, certaines plantes réagissent en perdant leurs feuilles, même si celles-ci paraissent encore vertes.
Apparition de pourriture : L’excès d’eau peut provoquer la pourriture des racines, surtout dans les sols mal drainés. Si la plante dégage une odeur désagréable de moisissure, cela peut indiquer un problème de pourriture.
Taches ou moisissures blanches : Les feuilles ou la surface du sol peuvent présenter des moisissures ou champignons, visibles sous forme de taches blanches ou de moisissures grises.
Absence de croissance : Tout comme pour le manque d’eau, un excès d’humidité peut ralentir la croissance. La plante semble alors stagner ou produire des feuilles plus petites et des tiges plus fines.
La plupart des tomates ont besoin d’être tuteurées car elles deviennent hautes, l’idéal est de les tuteurer dès la plantation. Vous pouvez planter un tuteur au pied de chaque tomate ou planter le long d’un grillage et attacher avec une ficelle les tomates au fur et à mesure de leur croissance. Une autre solution consiste à planter des poteaux à intervalles réguliers et de les relier par des fils horizontaux. Vous pouvez ensuite tendre une ficelle pour chaque tomate.
Un léger paillage autour des plantes aide à maintenir l’humidité (pour celles qui en ont besoin) et à éviter les mauvaises herbes. Les herbes aromatiques ne sont pas très exigeantes en engrais. Cependant, pour les variétés plus gourmandes (comme le basilic et le persil), un apport de compost au début du printemps suffit. Certaines herbes, comme le romarin et le laurier, peuvent supporter des températures plus fraîches. Les plus fragiles, comme le basilic, peuvent être rentrées ou protégées par un voile d’hivernage si les hivers sont doux.
Conditions : Plein soleil, sol bien drainé et plutôt pauvre. Plantation : Semis ou bouturage au printemps ou en été. Arrosage : Très faible. Comme le thym, il supporte bien la sécheresse. Récolte : Toute l’année, mais la meilleure période est juste avant la floraison pour des saveurs plus intenses.
Conditions : Exposition mi-ombre à ensoleillée, sol riche et frais. Semis : Dès le printemps et jusqu’au début de l’automne. Les graines de persil peuvent être longues à germer. Arrosage : Régulier pour maintenir le sol frais. Récolte : Pincer les tiges au ras du sol pour favoriser la repousse.