Si vous souhaitez prolonger la récolte, supprimez les nouvelles fleurs à la fin de l’été. Cela aide la plante à concentrer son énergie sur les fruits existants plutôt que sur de nouvelles tomates qui n’auront pas le temps de mûrir avant la fin de la saison. Tout au long de la croissance de la plante, taillez les gourmands (petites pousses qui se développent entre les tiges principales) peut aussi aider à optimiser la production en permettant à la plante de mieux ventiler et de concentrer ses ressources.
Il existe plusieurs variétés de poireaux, qui se distinguent principalement par leur saison de culture :
Poireaux d’été : Ces variétés sont semées en hiver ou au début du printemps et récoltées à partir de la fin de l’été jusqu’à l’automne. Elles sont moins résistantes au froid.
Poireaux d’automne et d’hiver : Ces variétés sont plus rustiques et peuvent être récoltées tout au long de l’hiver. Elles sont semées au printemps pour une récolte entre l’automne et la fin de l’hiver.
Les poireaux peuvent être semés en intérieur ou en pépinière avant d’être repiqués en pleine terre.
L’épinard perpétuel est une plante assez intéressante. Il ne s’agit pas tout à fait d’un « vrai » épinard (Spinacia oleracea), mais plutôt d’une plante apparentée, souvent appelée Chénopode Bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus) ou épinard d’été. Cet épinard perpétuel est une plante vivace qui peut produire pendant plusieurs années, contrairement à l’épinard traditionnel, qui est une annuelle.
Une fois installé, il ne nécessite que très peu de soin et continue de produire pendant plusieurs années (généralement entre 5 et 10 ans) et contrairement aux épinards annuels, qui montent facilement en graines avec la chaleur, l’épinard perpétuel ne monte pas en graines en été. Il est donc plus adapté aux climats chauds ou aux périodes estivales.
Certaines personnes trouvent l’épinard perpétuel légèrement plus amer que l’épinard traditionnel, bien qu’il perde un peu cette amertume à la cuisson. Il prend un peu plus de temps pour atteindre sa pleine maturité.
Il est particulièrement adapté aux jardins « autonomes » ou aux potagers où l’on privilégie les plantes vivaces qui nécessitent peu d’entretien.
Les concombres sont des plantes de climat chaud et nécessitent des températures relativement élevées pour bien pousser.
Les graines de concombre germent mieux quand la température du sol est entre 20 et 25 °C. Un sol trop froid peut retarder la germination, voire empêcher les graines de pousser. La température idéale de l air pour la croissance des concombres est entre 18 et 30 °C. Ils sont sensibles au gel, donc il est crucial d’attendre que tout risque de gelée soit passé avant de planter en extérieur.
Le moment optimal dépend du climat de votre région et de la manière dont vous prévoyez de cultiver les concombres (intérieur, serre, ou plein champ). Sous abri ou à l’intérieur on peux commence les semis 4 à 6 semaines avant la date des dernières gelées. Cela permet aux plants de bien se développer avant la transplantation en pleine terre. Pour une plantation en pleine terre, on attends que le sol soit suffisamment réchauffé, généralement 2 à 3 semaines après les dernières gelées. En France, cela correspond souvent à fin avril ou début mai dans les régions tempérées, mais cela peut varier selon le climat local.
Voici quelques maladies courantes de la tomate et comment les gérer :
– Le mildiou est une maladie fongique très commune qui apparaît souvent par temps humide et frais, formant des taches brunâtres sur les feuilles et les fruits. Prévention : Utilisez un espacement suffisant entre les plants pour favoriser la circulation de l’air et limite les arrosages par le dessus. Évitez d’arroser les feuilles, arrose plutôt au pied. Traitement : La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) peut être appliquée de façon préventive, mais avec modération, car elle peut s’accumuler dans le sol. Il existe aussi des fongicides naturels, comme les décoctions de prêle.
– L’oïdium ou blanc des feuilles, est un champignon qui laisse des taches poudreuses blanches sur les feuilles et freine la photosynthèse. Prévention : Plante tes tomates dans un endroit bien ventilé et ensoleillé. Utilisez du paillage pour éviter les éclaboussures d’eau du sol sur les feuilles. Traitement : Une solution naturelle consiste à pulvériser un mélange d’eau et de lait (1 part de lait pour 9 parts d’eau). Sinon, le bicarbonate de soude peut aussi être utilisé en traitement léger.
– La fusariose et verticilliose sont des champignons qui attaquent le système racinaire, provoquant le flétrissement des feuilles. La fusariose et la verticilliose sont difficiles à traiter une fois installées. Prévention : Choisissez des variétés résistantes et utilisez une rotation des cultures. Ne replantez pas de tomates ou autres solanacées (comme les pommes de terre) au même endroit chaque année. Traitement : Il n’existe pas de traitement curatif efficace, donc une bonne prévention est cruciale.
– La pourriture apicale (nécrose du fruit), aussi appelé “cul noir”, se manifeste par une tache noire et sèche sur le bas du fruit. Il est lié à un déséquilibre en calcium et à un stress hydrique. Prévention et traitement : Assurez un arrosage régulier pour éviter les variations d’humidité, et enrichissez le sol en calcium si besoin (par exemple, en ajoutant un peu de coquilles d’œufs broyées).
Quelques ravageurs courants et comment les contrôler :
Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes et peuvent affaiblir les plants de tomates. Ils attirent également des maladies en raison du miellat qu’ils produisent. Prévention : Attire les prédateurs naturels des pucerons, comme les coccinelles, en plantant des fleurs à proximité (capucines, soucis). Traitement : Une pulvérisation d’eau savonneuse (savon noir dilué dans de l’eau) est efficace pour éliminer les pucerons sans endommager les plantes.
Les aleurodes ou mouches blanches sucent la sève des plantes et peuvent aussi transmettre des virus. Prévention : Les filets anti-insectes peuvent être utilisés pour protéger les plants. Planter des fleurs répulsives (comme la menthe ou le basilic) près des tomates peut aussi décourager les aleurodes. Traitement : Le savon noir et les pièges collants jaunes sont efficaces. Les coccinelles et les larves de chrysopes sont des prédateurs naturels.
Les chenilles (comme la noctuelle de la tomate) peuvent dévorer les feuilles et les fruits des tomates, causant des dégâts importants. Prévention : Inspecte régulièrement les plants et enlève les chenilles à la main dès que tu en vois. Les oiseaux et les insectes prédateurs, comme les guêpes, aident à contrôler les chenilles. Traitement : La pulvérisation de Bacillus thuringiensis (Bt), une bactérie naturelle, est efficace et sans danger pour les autres insectes.
Rotation des cultures : Ne plantez pas de tomates ou d’autres solanacées au même endroit chaque année. La rotation des cultures permet de réduire l’accumulation de pathogènes dans le sol.
Espacement et taille des plants : Laissez suffisamment d’espace entre les plants pour une bonne circulation de l’air et taille les feuilles inférieures pour limiter le risque de maladies.
Arrosage au pied : Arrosez directement au pied des plantes pour éviter de mouiller les feuilles, ce qui favorise le développement des champignons.
Paillage : Utilisez un paillage organique pour éviter les éclaboussures du sol sur les feuilles et réguler l’humidité.
Bien maîtriser la récolte et la conservation te permet de savourer des tomates maison longtemps après la fin de la saison !
En sauce tomate : Classique, elle peut être congelée ou mise en bocaux pour un usage tout au long de l’année.
En confiture de tomates : Pour une touche sucrée-salée, parfaite avec du fromage ou des viandes.
En tomates séchées à l’huile : Un délicieux ajout aux salades, aux pâtes ou en apéritif.
En gazpacho ou soupe froide : Parfait pour utiliser les tomates bien mûres en été. Ratatouille et plats mijotés : Idéals pour utiliser des tomates en conserve pendant la saison froide.
À température ambiante : Les tomates fraîchement récoltées se conservent mieux à température ambiante (environ 15-20°C). Évitez de les réfrigérer, car cela peut altérer leur saveur et leur texture.
Conservation en cagettes : Placez-les dans des cagettes, en une seule couche, pour qu’elles ne s’écrasent pas.
Maturation des tomates vertes : En fin de saison, si vous avez des tomates encore vertes, vous pouvez les cueillir et les placer à température ambiante dans un endroit sombre pour les faire mûrir. Vous pouvez également les placer à côté de fruits comme des bananes ou des pommes, qui dégagent de l’éthylène, un gaz qui favorise la maturation.
Le poireau est une plante exigeante, qui a besoin d’un sol riche en azote. Un apport de compost ou de fumier bien décomposé lors de la préparation du sol est bénéfique. Ensuite, en cours de croissance, vous pouvez appliquer un engrais riche en azote, comme du purin d’ortie, pour stimuler la croissance des fûts.
Les poireaux nécessitent un sol régulièrement humide, surtout pendant les premières semaines suivant la plantation. Par la suite, adaptez l’arrosage en fonction des précipitations. Attention à l’excès d’humidité qui peut favoriser les maladies.
Pour obtenir des fûts bien blancs et tendres, il est conseillé de « butter » les poireaux en ajoutant progressivement de la terre autour des tiges au fur et à mesure qu’ils poussent.
En été, un paillage peut aider à conserver l’humidité du sol et à limiter la croissance des mauvaises herbes.
La préparation du sol est cruciale pour une culture de tomates réussie, car elle fournit les nutriments et les conditions nécessaires à un bon développement des plants.
Voici les étapes pour préparer un sol optimal avant de planter les tomates :
Une bonne préparation du sol garantit aux tomates un démarrage optimal, et les rendra plus résistantes aux maladies et stress environnementaux.
Un léger paillage autour des plantes aide à maintenir l’humidité (pour celles qui en ont besoin) et à éviter les mauvaises herbes. Les herbes aromatiques ne sont pas très exigeantes en engrais. Cependant, pour les variétés plus gourmandes (comme le basilic et le persil), un apport de compost au début du printemps suffit. Certaines herbes, comme le romarin et le laurier, peuvent supporter des températures plus fraîches. Les plus fragiles, comme le basilic, peuvent être rentrées ou protégées par un voile d’hivernage si les hivers sont doux.
Conditions : Plein soleil, sol bien drainé et plutôt pauvre. Plantation : Semis ou bouturage au printemps ou en été. Arrosage : Très faible. Comme le thym, il supporte bien la sécheresse. Récolte : Toute l’année, mais la meilleure période est juste avant la floraison pour des saveurs plus intenses.
Conditions : Exposition mi-ombre à ensoleillée, sol riche et frais. Semis : Dès le printemps et jusqu’au début de l’automne. Les graines de persil peuvent être longues à germer. Arrosage : Régulier pour maintenir le sol frais. Récolte : Pincer les tiges au ras du sol pour favoriser la repousse.
Conditions : Plein soleil ou mi-ombre, sol léger et bien drainé. Semis : Au printemps ou en automne. Arrosage : Régulier, mais sans excès. Récolte : Couper les tiges à la base.
La ciboulette repousse rapidement et fournit des récoltes continues.
Le thym aime le plein soleil et un sol sec, voire caillouteux. Il est très résistant à la sécheresse.
Il peut être semé au printemps ou planté sous forme de jeunes plants. Son arrosage est très faible, voire inutile une fois installé. Trop d’eau risque de le faire pourrir. Il se récolte toute l’année, mais idéalement au printemps, avant la floraison, pour obtenir une meilleure saveur.
Il est conseillé de récolter les herbes aromatiques le matin, lorsque leur concentration en huiles essentielles est à son maximum.
Méthodes de conservation :
Séchage : Pour le thym, le romarin et la menthe. Suspends les tiges à l’envers dans un endroit sec et aéré.
Congélation : Pratique pour le persil, le basilic et la ciboulette. Hacher les feuilles et les congeler dans des bacs à glaçons avec un peu d’eau ou d’huile.
Infusion dans l’huile : Le basilic et le romarin peuvent être conservés dans l’huile pour aromatiser des huiles de cuisson ou des vinaigrettes.
Bonnes associations :
Mauvaises associations :
Évitez de planter les poivrons avec d’autres Solanacées (comme les tomates, les pommes de terre ou les aubergines), car elles partagent les mêmes maladies et ravageurs, ce qui augmente les risques de contamination.
Choisir le bon moment pour semer les haricots est essentiel pour obtenir une culture réussie, car ils sont sensibles aux températures froides et aux gelées.
La température du sol doit être au minimum de 12 °C, idéalement 15 °C et plus. La période de semis est après les dernières gelées, généralement d’avril à mai selon les régions. Pour une récolte continue, il est recommandé d’échelonner ses semis, particulièrement pour les haricots nains. On peux utiliser des repères naturels (floraison du lilas ou des pissenlits) ou des techniques de réchauffement pour optimiser le semis en fonction des conditions locales.
Le gombo est un légume populaire dans la cuisine africaine, créole, et cajun, souvent apprécié pour sa texture unique et son goût délicat. Il peut être préparé de plusieurs façons : sauté, frit, en ragoût, ou même dans des soupes. Voici quelques idées simples pour cuisiner le gombo :
Gombo sauté, manière rapide de cuisiner le gombo tout en conservant sa texture.
Gombo en ragoût (version créole), parfait pour un repas réconfortant. Vous pouvez ajouter des crevettes, de la saucisse ou du poulet pour un plat plus consistant.
Gombo frit (croquant et savoureux), un en-cas populaire dans la cuisine sud-américaine, croustillant à l’extérieur et tendre à l’intérieur.
Soupe de gombo à la tomate (Gombo Gumbo), soupe inspirée de la cuisine cajun, idéale pour les amateurs de plats savoureux et consistants.
La cyclanthère (aussi appelé « achocha » ou « concombre sauvage ») est un légume original, très populaire en Amérique latine, particulièrement au Pérou et en Bolivie. Son goût rappelle un mélange de concombre et de poivron vert, avec une texture croquante lorsqu’il est cru. Ce légume peut être consommé cru, sauté, farci, ou cuit dans des soupes. Les cyclanthères farcies sont l’une des façons les plus populaires de les consommer, surtout en Bolivie. La cyclanthère sautée à l’ail et aux herbes est une recette simple qui met en valeur la texture croquante et son goût léger. Elle peut être consommée crue, surtout quand elle est jeune et tendre. Elle ajoute une note de fraîcheur et de croquant aux salades. La cyclanthère marinée est une préparation idéale pour accompagner des plats de viande ou de poisson, ou même pour garnir des tacos.
Les ocas du Pérou sont des tubercules originaires des Andes, avec une texture légèrement croquante et un goût doux, un peu acidulé qui devient plus sucré après cuisson.
Ils se prêtent à de nombreuses préparations : rôtis, sautés, en purée, ou même marinés.
En raison de sa combinaison de protéines, de minéraux, de fibres, d’antioxydants et de son absence de gluten, l’amarante est classée comme un super-aliment. Contrairement à la plupart des plantes, l’amarante contient tous les acides aminés essentiels, y compris la lysine, qui est souvent faible dans les autres céréales. L’amarante est riche en minéraux tels que le calcium, le fer, le magnésium, le phosphore et le potassium. Elle est particulièrement précieuse pour son apport en fer (important pour prévenir l’anémie) et en calcium, ce qui est rare pour une plante. Comme le quinoa ou le sarrasin, l’amarante est naturellement sans gluten. Des études ont montré que certains composés de l’amarante, notamment les peptides bioactifs, peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, contribuant ainsi à réduire l’inflammation chronique associée à diverses maladies.
Elle répond aux besoins nutritionnels modernes tout en étant adaptée aux régimes spécifiques, ce qui lui confère une grande polyvalence dans l’alimentation saine.
En général, les graines de melon sont semées à l’intérieur ou en serre environ 4 à 6 semaines avant la date de plantation extérieure, lorsque les températures sont stabilisées. Le sol doit atteindre au moins 18°C pour bien favoriser la germination, ce qui se produit souvent entre la mi-avril et la mi-mai dans les régions tempérées. Au moment de repiquer les plants, un espace de 80 cm à 1 mètre entre eux est généralement recommandé. Cela permet aux vignes de s’étendre sans trop se gêner et évite que les feuilles et les fruits ne se touchent, ce qui aide à prévenir les maladies fongiques.
Les melons sont des plantes assez exigeantes en matière de conditions environnementales, et il est essentiel de leur offrir un sol et un climat adaptés pour garantir une bonne croissance et une récolte de qualité.
Le melon préfère un sol léger, sablo-limoneux, bien aéré, qui permet un bon développement des racines. Un sol lourd, argileux, qui retient trop d’eau, peut entraîner des maladies des racines comme la pourriture. Les melons ont besoin de racines profondes pour se développer correctement. Il est donc recommandé de planter les melons dans des sols d’au moins 30 à 40 cm de profondeur.
De plus le melon préfère un sol légèrement acide à neutre, avec un pH compris entre 6,0 et 6,8. Si le sol est trop acide ou trop alcalin, l’absorption des nutriments peut être perturbée, ce qui affecte la croissance des plantes.
Avant de planter, il peut être utile de tester le pH du sol à l’aide d’un kit de test disponible dans les magasins de jardinage. Si nécessaire, le pH peut être ajusté avec de la chaux (pour un sol trop acide) ou du soufre (pour un sol trop alcalin).
Le chou chinois est une plante annuelle de la famille des Brassicacées, originaire d’Asie de l’Est. Il en existe plusieurs types, dont les plus connus sont le chou chinois Pe-tsaï (ou chou de Pékin ou chou chinois granat) et le Pak-choï (ou Bok-choy). Chacun possède des caractéristiques et des utilisations culinaires spécifiques.
– Chou de Pékin (Pe-tsaï) : Il ressemble à une laitue romaine avec des feuilles allongées et serrées, d’une couleur vert pâle. Sa saveur est douce et sucrée. Il est parfait pour des salades, des soupes et des plats sautés.
– Pak-choï (ou Bok-choy) : Ce type de chou chinois a des tiges blanches épaisses et des feuilles vert foncé. Il est croquant et légèrement piquant, souvent utilisé dans les sautés ou les soupes.
Printemps : Semez les choux chinois en mars-avril pour une récolte de début d’été.
Fin d’été : Semez en août-septembre pour une récolte automnale, surtout pour les variétés comme le Pak-choï, plus adaptées aux cultures d’automne.
Méthode de semis : Semez les graines directement en pleine terre, en poquets ou en lignes.
Espacement : Laissez environ 30 cm entre chaque plant et 40 cm entre les rangs, car les choux chinois prennent de l’ampleur.
Les plantes fixatrices d’azote, aussi appelées plantes légumineuses, sont des végétaux qui ont la capacité de « capturer » l’azote atmosphérique et de le transformer en azote assimilable dans le sol, grâce à une symbiose avec des bactéries spécifiques. Ces plantes sont particulièrement utiles dans les potagers et les systèmes agricoles durables, car elles enrichissent naturellement le sol en azote, réduisant ainsi le besoin d’engrais chimiques.
Les plantes fixatrices d’azote abritent dans leurs racines des bactéries du genre Rhizobium (et parfois d’autres bactéries symbiotiques) qui vivent dans des nodules racinaires. Ces bactéries absorbent l’azote de l’air (N₂) et le transforment en ammonium (NH₄⁺), une forme d’azote que la plante peut utiliser.
Voici quelques-unes des plantes les plus couramment utilisées pour leur capacité à fixer l’azote :
Légumineuses : Pois et haricots (fèves, pois mange-tout, haricots verts), luzerne et trèfle, vesce, trèfle incarnat, lentilles, pois chiches, soja,…
Autres exemple de plantes fixatrices d’azote : Aulne, sureau, argousier,…
Un bon paillage autour des plants aide à maintenir l’humidité du sol, à limiter les mauvaises herbes, et à éviter que les fruits ne reposent directement sur la terre (ce qui réduit les risques de pourriture).
Il n’est généralement pas nécessaire de tailler les courgettes, mais on peut pincer les jeunes pousses pour favoriser le développement de nouveaux rameaux et augmenter la production.
Les courgettes sont gourmandes en nutriments. En cours de culture, un apport de compost ou de purin d’ortie (riche en azote) peut stimuler leur croissance.
Les herbes aromatiques sont non seulement utiles en cuisine, mais elles jouent également un rôle important au jardin :
Elles attirent les pollinisateurs : Les fleurs de la ciboulette, de la lavande et du thym attirent les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
Elles sont un répulsif naturel : Certaines, comme le basilic et la menthe, repoussent les nuisibles comme les mouches blanches et les pucerons.
Elles nécessitent un faible entretien : Beaucoup d’herbes aromatiques sont peu exigeantes et peuvent pousser dans des sols pauvres.
En cultivant des plantes aromatiques, vous obtenez à la fois des ingrédients frais pour la cuisine et une aide précieuse pour un jardin plus équilibré et moins dépendant des produits chimiques.
Ces plantes offrent une culture accessible même aux jardiniers débutants, avec des récoltes régulières tout au long de la saison.
Conditions : Mi-ombre à ensoleillé, sol frais et riche. Plantation : La menthe est vigoureuse et s’étend facilement ; il est conseillé de la cultiver en pot pour éviter qu’elle n’envahisse le jardin. Arrosage : Fréquent, surtout en été. Récolte : Dès que les feuilles sont bien développées, idéalement avant la floraison pour une saveur plus douce.
Elles contiennent plusieurs sachets de graines issues de culture en Agriculture Biologique, 5 étiquettes en bois pour identifier vos différentes variétés, une présentation du Kit avec un calendrier pour les semis, un guide de culture reprenant les 5 plantes avec les techniques culturales associées, un sac floqué au nom de La Boite à Graines et une feuille autocollante à coller sur la boite cartonnée pour l’utiliser comme boite à graines.
Remplissez des petits godets de terreau de semis, et placez 1-2 graines par pot.
Recouvrez légèrement les graines de terreau, et maintenez le sol humide jusqu’à la levée, qui prend entre 1 à 2 semaines.
Lorsque les plants ont 4-5 vraies feuilles repiquez les en pleine terre ou dans de plus grands pots, à partir de mai-juin, après les dernières gelées.
Placez les plants à environ 40-50 cm les uns des autres pour qu’ils aient de l’espace.
Les poivrons ont besoin de chaleur et de soleil. Place-les dans un endroit qui reçoit au moins 6 heures de soleil par jour.
Le poivron aime un sol bien drainé, riche en matière organique. Avant de planter, enrichissez le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé.
Les poivrons sont sensibles au froid. En-dessous de 12 °C, leur croissance ralentit, et les températures optimales sont entre 20 et 30 °C.
Pour réussir les poivrons : Ne replantez pas les poivrons au même endroit d’une année sur l’autre pour éviter l’accumulation de maladies. Les poivrons adorent la chaleur. Si le printemps est frais, protégez les plants sous un tunnel ou avec un voile de croissance. Cueillez les poivrons au fur et à mesure pour encourager la plante à produire davantage. En suivant ces conseils, vous pourrez récolter de nombreux poivrons tout l’été, sucrés et savoureux, parfaits pour agrémenter tes plats ou préparer des conserves pour l’hiver !
Les feuilles d’aneth, récoltées au fur et à mesure des besoins, sont finement hachées pour être utilisées en cuisine, pour aromatiser les poissons, les viandes rouges ou blanches ainsi que les salades. Délicieuse avec des pommes de terres ou du fromage frais ! Les graines sont utilisées pour la choucroute, en infusion, et dans diverses liqueurs ou confitures.
Pour réussir le semis d’haricots, vous pouvez tremper les graines la veille au soir du semis. Semer début mai, en lignes ou en poquets. Un premier arrosage est conseillé lorsque les grains commencent à germer, en général au bout d’une semaine.
Variétés précoces: Les variétés de tomates précoces sont assez nombreuses. Dans les plus courantes, nous pouvons citer les variétés suivantes : Matina, Promyck, Marmande, Précoce de Quimper….
La germination des graines est une méthode très populaire pour ajouter des nutriments dans l’alimentation de manière simple et économique. En faisant germer des graines, on booste leur contenu en vitamines (comme la vitamine C et certaines vitamines B) et en minéraux, tout en rendant certains nutriments plus faciles à absorber. Les graines faciles à faire germer pour la consommation incluent les graines d’alfalfa (luzerne), de radis, de lentilles, de fenugrec et de brocoli. Beaucoup de gens aiment les ajouter dans des salades, des sandwichs ou des plats pour un peu de croquant et une touche nutritive. Faire germer des graines demande peu de matériel : un simple bocal avec un couvercle aéré (ou de la gaze) suffit souvent. Il faut juste rincer les graines plusieurs fois par jour pour éviter la moisissure et assurer une bonne hydratation.
Les carottes ont besoin d’un sol bien ameubli et léger pour pousser droit et bien se développer. Elles peuvent être semées dès que le sol est réchauffé, au printemps (environ de mars à juin), selon les variétés et le climat local. Les semis de fin d’été peuvent donner des carottes à récolter en automne. Semer en ligne : Semez les graines finement dans les sillons. Les graines de carotte sont petites et peuvent être mélangées à du sable pour faciliter une répartition plus uniforme.
Elles peuvent être semées dès que le sol est réchauffé, au printemps (environ de mars à juin), selon les variétés et le climat local. Les semis de fin d’été peuvent donner des carottes à récolter en automne.
Voici quelques astuces pour améliorer la culture de la carotte :
Rotation des cultures : Évitez de cultiver des carottes au même endroit chaque année, afin de réduire les risques de maladies du sol.
Compagnonnage : Associez les carottes avec des plantes comme l’oignon ou le poireau, qui éloignent certains insectes.
Éviter l’excès d’engrais : Les carottes ne nécessitent pas d’engrais riche en azote, qui favorise le feuillage au détriment des racines.
Avec ces conseils, vous pourrez cultiver des carottes savoureuses et bien formées ! C’est un légume qui demande un peu de patience mais qui en vaut vraiment la peine.
La culture de la betterave est relativement facile, car cette plante-racine est assez résistante et demande peu d’entretien. La betterave rouge est cultivée pour sa racine charnue, mais aussi pour ses feuilles qui sont comestibles et nutritives. Elles aiment les sols légers, meubles et riches en matière organique. Pour obtenir de belles racines, il est important de bien préparer le sol. Les betteraves se sèment directement en pleine terre, car elles ne supportent pas bien le repiquage.
Voici comment réussir les semis :
Les semis de betteraves rouges se font en pleine terre dès que le sol est réchauffé, au printemps (généralement entre avril et juin). Des semis en fin d’été peuvent également se faire pour des récoltes d’automne.
Sillons de semis : Tracez des sillons peu profonds, d’environ 2 cm de profondeur, espacés de 20 à 30 cm.
Espacement : Les graines de betterave sont en fait des amas contenant plusieurs graines. Semez une graine tous les 5 à 10 cm, puis recouvrez-les légèrement de terre.
Arrosage doux : Arrosez légèrement pour garder le sol humide jusqu’à la levée des plantules.
Voici quelques astuces pour améliorer la culture de la betterave :
Rotation des cultures : Comme pour de nombreux légumes-racines, il est préférable de ne pas cultiver des betteraves au même endroit chaque année pour éviter les maladies.
Compagnonnage : Associez les betteraves avec des plantes comme les carottes, les oignons ou la laitue, qui favorisent leur croissance.
Récolte progressive : Pour prolonger la période de récolte, vous pouvez semer des betteraves à intervalles de quelques semaines.
La betterave rouge est un légume polyvalent, délicieux et très nutritif.
Elle est riche en antioxydants, vitamines et minéraux. Cultiver ses propres betteraves permet de savourer ce légume racine à tout moment et de profiter de ses bienfaits fraîchement récoltés !
La culture de la salade est idéale pour les jardiniers débutants comme pour les plus expérimentés, car elle est facile à entretenir, pousse rapidement et peut être cultivée presque toute l’année en fonction des variétés et des conditions climatiques. Les salades incluent de nombreuses variétés de feuilles comme la laitue, la roquette, la mâche, la batavia, la romaine, et la feuille de chêne.
Les salades se déclinent en plusieurs variétés, avec des saveurs, des textures et des couleurs variées. Voici quelques-unes des plus populaires :
Laitue pommée : Variété classique avec une pomme dense.
Batavia : Feuilles croquantes et légèrement ondulées, résistantes à la chaleur.
Laitue romaine : Feuilles longues et croustillantes, souvent utilisées pour la salade César.
Feuille de chêne : Légèrement plus tendre, avec des feuilles lobées, idéale pour une récolte feuille à feuille.
Roquette : Salade aux feuilles fines et goût légèrement piquant.
Mâche : Aussi appelée « douce-amère », elle a de petites feuilles tendres et un goût doux, idéale en hiver.
Les salades peuvent être semées directement en pleine terre ou en caissettes pour ensuite être repiquées. Les semis peuvent commencer dès le printemps, lorsque le sol s’est un peu réchauffé, et se poursuivre jusqu’à l’automne. Certaines variétés peuvent être cultivées en hiver sous abri.
Semis en pleine terre : Semez les graines en lignes peu profondes (environ 1 cm de profondeur), en les espaçant de 20 à 30 cm. Recouvrez légèrement de terre.
Semis en caissette : Pour les variétés à repiquer, semez en caissette, puis repiquez-les lorsqu’elles ont quelques feuilles.
Espacement : Espacez les plants de 20 à 30 cm pour leur permettre de bien se développer, mais les variétés de type « feuille à couper » peuvent être semées plus serrées.
Certaines variétés de salade, comme la mâche et certaines laitues résistantes, peuvent être cultivées en hiver sous serre ou tunnel.
Cela permet de continuer à récolter des feuilles fraîches pendant la saison froide.
Salades rustiques : Optez pour des variétés résistantes au froid, comme la mâche ou certaines laitues d’hiver.
Protection : Un voile d’hivernage ou une petite serre peut aider à protéger les salades des gelées.
Voici quelques astuces pour réussir la culture de la salade
Rotation des cultures : Ne cultivez pas les salades au même endroit chaque année pour éviter l’épuisement du sol et les maladies.
Semis échelonnés : Pour une récolte continue, faites des semis tous les 2 à 3 semaines. Cela vous permettra d’avoir des salades prêtes à consommer tout au long de la saison.
Compagnonnage : La salade se plaît bien aux côtés de nombreux légumes comme les radis, les carottes, et les poireaux, qui favorisent leur croissance. Évitez de planter la salade à côté du persil, qui peut entraver sa croissance.
Éviter les périodes chaudes : La chaleur excessive peut accélérer la montée en graines. Pour éviter cela, semez les salades dans des endroits partiellement ombragés pendant l’été, ou utilisez des voiles d’ombrage.
La culture de la salade est rapide et permet de profiter de récoltes fraîches et régulières. Avec un minimum d’entretien, vous pouvez obtenir des feuilles tendres et savoureuses presque toute l’année !
Les associations de plantes autour des choux sont très bénéfiques pour les aider à repousser les nuisibles, améliorer leur croissance et favoriser un écosystème équilibré dans le jardin. En jardinage naturel, certaines plantes agissent comme des plantes compagnes et apportent des avantages spécifiques aux choux.
Les plantes répulsives contre les nuisibles :
Capucine : Elle attire les pucerons et autres insectes nuisibles, détournant ainsi leur attention des choux. Elle agit comme un “piège” naturel.
Menthe : Son odeur repousse la piéride du chou (un papillon dont les chenilles dévorent les feuilles de chou) ainsi que les altises. Attention à la contrôler, car elle peut devenir envahissante.
Thym et romarin : Ces plantes aromatiques repoussent aussi la piéride du chou et améliorent l’arôme des légumes autour.
Absinthe : L’absinthe est particulièrement utile contre les altises, qui attaquent les jeunes plants de choux.
Les plantes pour attirer les insectes auxiliaires
Aneth et coriandre : Ces herbes attirent les syrphes et les coccinelles, des insectes qui se nourrissent des pucerons.
Achillée millefeuille : Elle attire les chrysopes, dont les larves se nourrissent de nombreux parasites du jardin.
Bourrache : Elle attire les abeilles et autres pollinisateurs, renforçant ainsi la biodiversité et l’équilibre naturel du jardin.
Les plantes améliorant le sol :
Légumineuses (comme le trèfle ou le pois) : Ces plantes fixent l’azote dans le sol, un nutriment essentiel pour la croissance des choux. Elles aident ainsi à améliorer la fertilité du sol.
Phacélie : En plus d’attirer les pollinisateurs, elle améliore la structure du sol en favorisant les microorganismes bénéfiques et en limitant le développement des mauvaises herbes.
Les plantes favorisant la croissance des choux :
Betterave et céleri : Ces plantes favorisent la croissance des choux lorsqu’elles sont plantées à proximité.
Épinard : Il aide à couvrir le sol autour des choux, limitant ainsi les mauvaises herbes et gardant l’humidité pour les choux.
En mettant en place des associations de plantes, tu crées un écosystème équilibré et durable qui te permettra d’obtenir de belles récoltes de choux, naturellement et sans produits chimiques.
En intérieur : Les poivrons se sèment dès février ou mars, car ils ont besoin de chaleur et de temps pour se développer. Les semis doivent être maintenus dans un endroit chaud (entre 20-25 °C).
Pour obtenir une bonne levée des graines il faut les semer à la surface du terreau, sans les enterrer profondément, car elles ont besoin de lumière pour germer.
Il faut garder ensuite le sol humide et placer le pot ou le semis dans un endroit ensoleillé et chaud. La germination prend environ 1 à 2 semaines.
Lorsque les plants ont 4-5 feuilles, on peux les repiquer en pleine terre ou en pot, en espaçant chaque plant d’environ 20 à 30 cm.
Si le basilic commence à fleurir, on peux couper les fleurs pour rediriger l’énergie vers les feuilles, car les feuilles sont plus savoureuses avant la floraison.
En intérieur : Dès février ou mars, à condition de maintenir une température autour de 20 °C.
En pleine terre : À partir de mai, une fois les risques de gelées totalement écartés.
Il faut les arroser régulièrement, surtout en période chaude, car les courgettes sont gourmandes en eau. Il est préférable d’arroser au pied des plants, en évitant les feuilles pour réduire le risque de maladies.
Bonnes associations : Haricots (qui enrichissent le sol en azote), capucine (attire les pucerons pour les éloigner des courgettes), et radis (les radis peuvent repousser certains insectes du sol).
Mauvaises associations : Évitez de planter des courgettes avec d’autres Cucurbitacées (comme les courges ou le potiron), car elles attirent les mêmes ravageurs et maladies et peuvent se faire concurrence.
La fleur femelle possède une minuscule courgette à la base de la fleur, tandis que la fleur mâle est simplement sur une tige fine.
Les courgettes produisent des fleurs mâles et femelles. Les fleurs femelles donneront les fruits après pollinisation. Il est important de disposé de plusieurs pied de courgettes pour favoriser la pollinisation.
Les abeilles et autres pollinisateurs jouent un rôle essentiel ici, mais si les courgettes ne produisent pas bien, tu peux polliniser manuellement en touchant l’intérieur de la fleur mâle avec un pinceau et en transférant le pollen sur la fleur femelle.
Les plus connues des variétés sont les suivantes, mais il existe beaucoup de variété de forme et goût pour les courgettes :
Courgettes classiques : Comme la ‘Black Beauty’ ou la ‘Diamant’, elles donnent des fruits verts foncés allongés.
Courgettes rondes : Idéales pour les farcis, les variétés comme la ‘Ronde de Nice’ sont productives et compactes.
Courgettes jaunes : Les variétés jaunes, comme la ‘Gold Rush’, ont une chair douce et apportent de la couleur dans le potager.
Courgettes grimpantes : Certaines variétés, comme la ‘Courgette de Virginie’, sont semi-grimpantes et peuvent être palissées pour gagner de l’espace
En intérieur ou sous abri : dès avril, pour les repiquer en pleine terre après les dernières gelées.
En pleine terre : vers mai-juin, une fois que les risques de gelées sont passés et que les températures sont douces.
Les choux sont sensibles à plusieurs nuisibles et maladies, notamment à cause de leur feuillage tendre qui attire de nombreux insectes.
Les insectes : Piéride du chou (papillon blanc dont les chenilles sont de voraces mangeuses de feuilles de choux), les altises (petits coléoptères noirs qui se nourrissent des jeunes plants), pucerons, mouche du chou, escargots et limaces.
Les maladies des choux : Hernie du chou (maladie fongique), Mildiou, Oïdium, pourriture noire, Botrytis (ou pourriture grise).
Voici quelques conseils pour prévenir les nuisibles et maladies :
Rotation des cultures : La rotation des cultures est cruciale pour éviter l’accumulation de maladies du sol comme la hernie du chou et la pourriture noire. Alterner les emplacements chaque année.
Associations de plantes : Certaines plantes repoussent naturellement les nuisibles (menthe, capucine, absinthe) ou attirent des insectes utiles (coriandre, aneth).
Protection physique : Utiliser des filets anti-insectes ou des voiles pour empêcher l’accès des nuisibles.
Bonne aération et arrosage contrôlé : Espacer les plants pour éviter la stagnation de l’humidité, et arroser au pied pour limiter les maladies fongiques.
Ces précautions et interventions aident à limiter les attaques de nuisibles et la propagation de maladies tout en maintenant un jardin plus naturel et sain pour les choux.
Le moment idéal pour semer les choux dépend de la variété de chou que vous souhaitez cultiver, car chaque type a ses propres besoins en termes de climat et de durée de culture (se reporter au conseil sur les sachets de graines). Les premiers semis de printemps se font généralement sous abri pour éviter les dernières gelées. Dès que les températures sont plus douces, les choux peuvent être semer directement en pleine terre.
Voici un aperçu pour les principales variétés :
– Chou-fleur : Semis sous abri : De janvier à mars pour les récoltes d’été, ou en septembre-octobre pour les récoltes de printemps.
– Chou de Bruxelles : Semis : En mars-avril, soit en pleine terre, soit en pépinière.
– Chou pommé (chou cabus) : Choux d’été et d’automne, semis de février à avril sous abri ou en pleine terre. Choux d’hiver, semis : En mai-juin en pépinière.
– Chou frisé (chou kale) : Semis : En avril-mai en pleine terre ou sous abri selon le climat.
– Chou rouge : Semis : En mars-avril pour les récoltes d’été, ou en juillet-août pour une récolte automnale.
– Chou chinois (pe-tsaï) : Semis : En juin-juillet pour une culture en fin d’été.
Espacement : Les choux nécessitent de l’espace pour bien se développer. Prenez soin de les espacer suffisamment (40 à 60 cm entre chaque plant selon la variété).
Rotation des cultures : Si possible, ne replantez pas les choux au même endroit chaque année pour éviter les maladies comme la hernie du chou.
En suivant ces périodes de semis et en les adaptant à ton climat, tu devrais obtenir de beaux choux tout au long de l’année !
Les engrais verts sont des cultures temporaires de plantes souvent en mélange, à croissance rapide, dont l’objectif est de couvrir le sol entre deux mises en culture d’une parcelle. Ces plantes améliorent la structure du sol avec leur système racinaire avant d’être coupées et enfouies dans la terre pour l’enrichir naturellement en matière organique. Cette technique est beaucoup utilisée en agriculture biologique afin de maintenir un niveau de production satisfaisant, tout en respectant les sols et l’environnement.
Les mois d’aout, de septembre et d’octobre sont les plus adaptés pour les semis d’engrais verts. Le semis durant ces mois de l’année permet ensuite une couverture végétale du sol durant l’hiver.
Semer lorsque les risques de gelées sont écartées, on peux semer l’engrais vert à la volée, sur une terre relativement fine. Il est conseiller de mélanger les graines avec du terreau dans un seau pour permettre une bonne répartition des semences lors du semis. Il est préférable de semer avant une pluie conséquente pour favoriser la germination. Le tassement de la terre après le semis favorise une bonne germination.
Le moment idéal pour faucher un engrais vert se situe juste avant la floraison lorsque les fleurs sont encore en bouton.
Il est idéal de faucher l’engrais vert avant la floraison c’est le moment où la plante est la plus concentrée en éléments nutritifs. Les plantes sont aussi très tendres et la décomposition dans le sol sera plus rapide que pour une fauche après floraison.
Un engrais vert en plus de fournir un apport nutritif à de nombreux avantages :
Les variétés de tomates précoces sont assez nombreuses. Dans les plus courantes, nous pouvons citer les variétés suivantes : Matina, Promyck, Marmande, Précoce de Quimper….